EN DIRECT - Guerre en Ukraine : le secrétaire général de l'OTAN rejette les menaces russes d'escalade
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EN DIRECT – Guerre en Ukraine : le secrétaire général de l’OTAN rejette les menaces russes d’escalade

EN DIRECT – Guerre en Ukraine : le secrétaire général de l’OTAN rejette les menaces russes d’escalade

Jen Stoltenberg a balayé vendredi les menaces d’escalade de Moscou après que les États-Unis ont décidé d’autoriser Kiev à utiliser certaines armes pour frapper le territoire russe.
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Guerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient

ARMES AMÉRICAINES

Joe Biden, qui s’y refusait jusqu’à présent, a donné son feu vert à l’Ukraine pour frapper des cibles sur le sol russe, dans la région de Kharkiv, sous certaines conditions, a indiqué hier un responsable américain. « Le président a chargé son équipe de veiller à ce que l’Ukraine puisse utiliser les armes américaines pour contre-attaquer dans la région de Kharkiv, afin de riposter lorsque les forces russes les attaquent ou se préparent à les attaquer », a indiqué cette source. Le responsable, qui a requis l’anonymat, a toutefois ajouté que les États-Unis continuaient de s’opposer aux frappes ukrainiennes en profondeur sur le territoire russe.

MISSILES NORD-CORÉENS

La Russie utilise des missiles balistiques nord-coréens en Ukraine, affirme un nouveau rapport du Pentagone qui a utilisé l’analyse des débris pour confirmer les accusations de longue date selon lesquelles Moscou recevrait des armes de Pyongyang. L’Agence américaine de renseignement de défense (DIA) a utilisé des images open source pour confirmer que les débris découverts en janvier dans la région de Kharkiv, au nord-ouest de l’Ukraine, provenaient d’un missile balistique à courte portée produit en Corée du Nord.

TROIS MORTS

Trois personnes ont été tuées et 23 blessées dans des frappes russes à Kharkiv (nord-est), ont annoncé ce matin les autorités régionales après que Joe Biden a autorisé Kiev, selon un responsable américain, à frapper des cibles sur le sol russe pour défendre cette ville. C’est un immeuble de cinq étages dans lequel dormaient des civils qui a été frappé, dans le district de Novobavarsky, a indiqué le maire de la deuxième ville d’Ukraine, Igor Terekhov, affirmant que d’autres personnes se trouvaient encore sous les décombres.

« L’ennemi a encore eu recours à la tactique de la double frappe, alors que les médecins, les sauveteurs et les forces de l’ordre étaient déjà sur place », a déclaré Oleg Sinegoubov à un journal local, affirmant que parmi les blessés se trouvait un médecin urgentiste.

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Le ministre allemand de la Défense a promis jeudi un nouveau paquet d’aide militaire d’un montant de 500 millions d’euros à l’Ukraine, en difficulté sur le champ de bataille face aux troupes de l’envahisseur russe, a indiqué un porte-parole du ministère à l’AFP. L’annonce a été faite par Boris Pistorius lors d’une visite inopinée à Odessa, ville portuaire du sud de l’Ukraine, où il a rencontré son homologue Roustem Umerov, a ajouté le porte-parole.

Le forfait comprend les livraisons en « artillerie, défense aérienne, drones et protection (…)« , il ajouta.

  • Un lance-roquettes BM-21 Grad de l'armée ukrainienne vise des positions russes dans la région de Kharkiv, le 15 mai 2024.

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Selon les déclarations de Boris Pistorius rapportées par les médias allemands, ce paquet d’armes, dont certaines sont prêtes à être livrées, comprend un grand nombre de missiles destinés aux systèmes de défense aérienne à moyenne portée Iris-T SLM. Sont également inclus des drones pour la reconnaissance et le combat en mer Noire ainsi que des pièces de rechange.

Après l’invasion russe en février 2022, l’Allemagne a abandonné sa position traditionnellement pacifiste pour devenir le deuxième fournisseur d’aide militaire à l’Ukraine en termes absolus, derrière les États-Unis. Berlin a fourni une large gamme d’armes, de l’artillerie aux véhicules blindés de combat.

Le chancelier Olaf Scholz a cependant été critiqué ces derniers mois pour avoir refusé d’autoriser la fourniture de missiles Taurus à longue portée, l’Allemagne craignant que ces missiles ne soient utilisés pour atteindre des cibles en Russie. Le débat sur l’utilisation ou non sur le territoire russe de certaines des armes fournies à Kiev par l’Occident, en l’occurrence des missiles à longue portée, agite désormais les capitales des pays de l’Alliance.


La rédaction de TF1info

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