Nouvelles locales

EN DIRECT – Guerre en Ukraine : Kiev dit avoir touché deux patrouilleurs russes en mer Noire

L’Ukraine a affirmé avoir heurté deux patrouilleurs russes en mer Noire, au large de la Crimée, péninsule annexée par Moscou en 2014, dans la nuit de mercredi à jeudi, poursuivant ses efforts pour repousser la marine russe de ses côtes.
Suivez les dernières informations en direct.

COMMÉMORATION

La Russie n’est pas invitée aux commémorations du 80e anniversaire de la Libération, a appris TF1/LCI ce jeudi auprès de l’Elysée. « Les conditions ne sont pas réunies compte tenu de la guerre d’agression menée en Ukraine depuis 2022 et qui ne fait que s’amplifier », indique l’exécutif.

LA CENSURE

Des députés et journalistes ukrainiens ont demandé jeudi une enquête sur un scandale lié à une prétendue censure au sein de l’agence de presse officielle Ukrinform, qui soulève la question sensible de la liberté de la presse en pleine invasion russe. Plusieurs médias ukrainiens accusent l’ancien directeur d’Ukrinform, Oleksiï Matsouka, d’avoir mené une politique éditoriale exclusivement favorable à l’administration présidentielle de Volodymyr Zelensky, au détriment de toute voix d’opposition.

« Je prépare les recours appropriés auprès du Conseil national de la radiodiffusion télévisuelle et radiophonique et du bureau du procureur général », a déclaré sur les réseaux sociaux Yaroslav Yurchychyne, chef de la commission parlementaire sur la liberté d’expression. Ce dernier a indiqué à l’AFP qu’une enquête devait établir si des responsables de l’administration présidentielle avaient fait pression sur les médias pour renforcer le contrôle de l’espace d’information. « Faire pression sur les journalistes est un crime », a ajouté une autre députée, Iryna Gerachchenko.

COQUILLES POUR Kyiv

L’Ukraine recevra en juin entre 50 000 et 100 000 obus, fournis dans le cadre de l’initiative tchèque d’achat de munitions hors d’Europe pour le pays envahi par la Russie, a déclaré jeudi Tomas Kopecny, l’envoyé du gouvernement tchèque pour la reconstruction de l’Ukraine. « La première livraison dans le cadre de cette initiative tchèque aura lieu en juin, et il s’agira de dizaines de milliers d’obus, entre 50 000 et 100 000 », a-t-il assuré en marge d’une réunion de l’Otan à Prague.

Ces munitions proviendront en grande partie de l’extérieur de l’Europe.

POSITION DE LA NORVÈGE

Le chef de la diplomatie norvégienne s’est déclaré jeudi favorable à ce que l’Ukraine, dans sa guerre contre la Russie, puisse frapper le territoire russe avec des armes occidentales. « Nous pensons également que l’Ukraine a un droit incontestable, en vertu du droit international, d’attaquer la Russie à l’intérieur de ses frontières dans le cadre de la défense de son territoire », a déclaré Espen Barth Eide à la radio et à la télévision norvégienne ukrainienne NRK. « L’Ukraine peut utiliser des armes fournies par les pays occidentaux contre des cibles militaires liées à la guerre en Ukraine. Dans le cas contraire, nous imposons à l’Ukraine une limite qui rend la victoire plus difficile », a-t-il ajouté. Prague.

LE KREMLIN ACCUSE L’OTAN D’« ESCALATION »

Alors que l’Occident débat de la possibilité d’autoriser Kiev à utiliser ses armes pour frapper des bases militaires en Russie, le Kremlin accuse l’Otan de « provoquer » Kiev pour prolonger le conflit.

« Les pays membres de l’Otan, notamment les Etats-Unis et d’autres capitales européennes, ont entamé un nouveau cycle d’escalade ces derniers jours et semaines », a dénoncé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Ils provoquent l’Ukraine par tous les moyens possibles afin de poursuivre cette guerre insensée », a-t-il déclaré aux journalistes.

LCI SUR LE TERRAIN

Une brigade ukrainienne a accepté d’y emmener l’équipe du LCI, à la rencontre des militaires et des derniers habitants qui refusent de partir.

International

DOCUMENT LCI - Guerre en Ukraine : à Tchassiv Yar, la vie sous les bombes

CÉRÉALES RUSSES TAXÉES

Les États membres de l’UE ont convenu jeudi d’imposer des droits de douane prohibitifs sur les importations de produits agricoles russes, qui en sont actuellement largement exonérés, a annoncé le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis.

Cette mesure, proposée en mars par la Commission européenne, vise à « tarir » les revenus permettant à Moscou de financer sa guerre en Ukraine, à « stopper l’exportation illégale de céréales volées à l’Ukraine » et à empêcher Moscou de « déstabiliser » les marchés agricoles. , a déclaré M. Dombrovskis sur le réseau social

MACRON VEUT « PARTIR EN GUERRE », SELON LA STYLO

La chef du Rassemblement national, Marine Le Pen, a accusé jeudi Emmanuel Macron de vouloir « entrer directement dans la guerre avec la Russie », après les propos du président français qui veut permettre l’usage des armes occidentales pour « neutraliser » les bases militaires russes. .

Cela « serait une étape supplémentaire d’investissement dans ce conflit », qui « crée un danger absolument sidérant pour la sécurité de nos compatriotes (et) pour l’intégrité de notre territoire », a-t-elle déclaré sur franceinfo, dénonçant « des mécanismes d’entrée dans le monde ». guerre ».

DRONES UKRAINIENS

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce matin avoir neutralisé 13 drones aériens ukrainiens dans la région de Krasnodar (sud) et à proximité de la péninsule de Crimée annexée. « Cinq drones aériens ukrainiens ont été abattus par les systèmes de défense aérienne au-dessus de la région de Krasnodar », a indiqué le ministère dans un communiqué. Huit autres drones aériens ont été interceptés dans la nuit « au-dessus de la mer Noire, à proximité des côtes de Crimée », selon la même source.

L’armée russe affirme également avoir détruit la nuit dernière en mer Noire deux drones navals ukrainiens, qui se dirigeaient « vers la Crimée ». Par ailleurs, huit missiles tactiques ATACMS ont été détruits par les défenses anti-aériennes russes au-dessus de la mer d’Azov, près de la Crimée.

LE CHEQUE

Gabriel Attal estime que ni le Rassemblement national ni la France Insoumise ne sont crédibles en termes de diplomatie. Le porte-parole du gouvernement déplore que les élus des deux partis au Parlement européen aient refusé de voter un plan de soutien à l’Ukraine. Le RN et LFI assument aujourd’hui leur position lors de ce scrutin qui s’est déroulé avant la guerre.

International

Le Parlement européen le 7 juin 2021.

VOLODYMYR ZELENSKI

Sur la plateforme X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky assure que Kiev « continue de contrer les tentatives de la Russie d’affaiblir le sommet de paix qui aura lieu dans deux semaines ». Une rencontre qui réunira au moins 90 pays du 15 au 16 juin, en Suisse, à la demande de l’Ukraine et en l’absence de Moscou. «La Russie n’est plus en mesure de faire échouer le sommet, même si elle ne ménage aucun effort pour atteindre cet objectif. La Russie fait pression sur les dirigeants et menace ouvertement plusieurs pays de déstabilisation », a critiqué Volodymyr Zelensky.

OTAN

L’Otan se réunit aujourd’hui et demain à Prague sous la pression de certains de ses membres, dont la France, qui souhaitent que l’Ukraine puisse désormais frapper le sol russe avec les armes que lui fournissent les Alliés.

Bonjour et bienvenue dans cette diffusion en direct consacrée à la guerre en Ukraine. Retrouvez les dernières informations sur le sujet.

L’ancien président Nicolas Sarkozy s’interroge « de sérieux doutes » sur la possibilité évoquée par Emmanuel Macron d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine pour combattre la Russie, dans un entretien à Figaro. « Être fort avec (Vladimir) Poutine, c’est prendre le risque de négocier directement et fermement avec lui, et non de s’engager dans une spirale guerrière aux conséquences incalculables »dit l’ancien chef de l’Etat, estimant que l’Ukraine doit « maintenir le lien (…) entre le monde slave et l’Europe ».

« Quant à l’envoi de troupes au sol, permettez-moi d’exprimer de sérieux doutes »ajoute-t-il, revenant sur la polémique créée fin février par Emmanuel Macron qui affirmait que l’envoi de forces armées occidentales sur le sol ukrainien ne devait pas « être exclu » à l’avenir.

« Je ne peux me résoudre à voir le pays de Tolstoï et celui de Balzac entrer en guerre. Avons-nous seulement pensé aux conséquences ?prévient M. Sarkozy, précisant toutefois qu’il a « des relations cordiales » avec l’actuel chef de l’État et qu’il « aime parler avec lui ».

S’il assure que « quelques » de ses idées « s’il te plaît » à Emmanuel Macron, il reconnaît que « ça ne veut pas dire qu’il les adopte »ajoutant qu’il n’est pas d’accord « avec tout ce qu’il a fait ».


La rédaction de TF1info

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page