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Plus de deux ans de guerre en Ukraine
Deux civils ont été tués mercredi dans une attaque de drone ukrainien dans la région frontalière de Belgorod, a indiqué le gouverneur Viatcheslav Gladkov, au lendemain de l’annonce de restrictions d’accès dans plusieurs localités de cette région russe en raison de bombardements persistants.
La Russie a annoncé un nouvel échange de prisonniers de guerre avec l’Ukraine, chaque partie libérant 95 soldats, moins d’un mois après un précédent échange.
« A l’issue d’un processus de négociations, 95 militaires russes, qui étaient en danger de mort en détention, sont revenus du territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, 95 prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes ont été restitués », a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Le Kremlin a démenti mercredi que son assaut sur la région ukrainienne de Kharkiv ait échoué, même si l’objectif de Vladimir Poutine de créer une zone tampon pour empêcher les tirs vers la Russie n’a pas été atteint.
La Russie a annoncé mardi qu’elle allait restreindre à partir du 23 juillet l’accès à 14 localités de la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, en raison des bombardements ukrainiens, malgré l’offensive russe en cours depuis mai pour les stopper.
« Non, cela ne signifie pas » que l’offensive russe a échoué, s’est défendu le porte-parole du président russe Dmitri Peskov lors de son briefing quotidien. « L’opération se poursuit et se poursuivra jusqu’à ce qu’elle soit menée à bien », a-t-il assuré.
Le Kremlin a réagi avec prudence mardi aux propos du président ukrainien, qui a ouvert pour la première fois la veille la porte à des discussions avec la Russie.
Volodymyr Zelensky a assuré qu’il était favorable à la présence de Moscou à un futur sommet de paix, après la conférence organisée en Suisse mi-juin sur la paix en Ukraine qui a réuni des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement, mais dont la Russie a été exclue.
Lundi, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il souhaitait présenter une « plan » Pour « une paix juste », Après près de deux ans et demi d’un conflit de grande ampleur qui a fait des centaines de milliers de morts, il a déclaré souhaiter un autre sommet sur la paix en Ukraine, auquel Moscou pourrait cette fois participer : « Je pense que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet », a-t-il ajouté. il a annoncé.
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La Russie occupe toujours près de 20 % du territoire ukrainien, et les perspectives d’un cessez-le-feu ou même d’une paix durable entre Kiev et Moscou restent minimes à ce stade. C’est toutefois la première fois depuis l’attaque russe de grande ampleur de février 2022 que Volodymyr Zelensky évoque l’idée de discussions avec la Russie sans retrait russe préalable de son territoire.
Le Kremlin a pour sa part exclu toute négociation de paix tant que l’Ukraine n’aurait pas cédé les cinq régions que Moscou prétend annexer et renoncé à son alliance avec l’Occident. Cela équivaudrait à une capitulation de fait.
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