Le lendemain de l’attaque, le Kremlin a qualifié l’explosion de nouvelle « escalade des tensions » Dans une région minée par les crises, la diplomatie russe appelle toutes les parties « à la retenue ». « La région elle-même est dans une situation explosive (…) et chaque incident de ce type a le potentiel d’être le déclencheur » d’une conflagration plus large dans la région, a averti le porte-parole du président russe Dmitri Peskov lors d’un point de presse. Il a également appelé à l’ouverture« une enquête absolument minutieuse, afin d’établir les causes, les circonstances et d’identifier ceux qui sont derrière ces explosions ».
La diplomatie russe a de son côté « condamne fermement l’attaque sans précédent contre le Liban ami et ses citoyens, qui constitue une violation flagrante de sa souveraineté ». « Nous considérons ce qui s’est passé comme un nouvel acte de guerre hybride contre le Liban »a fustigé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, assurant que « Les auteurs de cette attaque (…) cherchaient apparemment délibérément à fomenter une confrontation armée à grande échelle afin de provoquer une guerre majeure au Moyen-Orient »Le diplomate a également dénoncé « actions irresponsables » à « des conséquences extrêmement dangereuses » dans un contexte de « tensions croissantes » entre Israël et le Liban, sur fond de guerre de Gaza.