Une enquête pour « rencontrer la violence » a été ouverte jeudi à Saint-Étienne, selon le parquet de la ville, après une « faire la navette » au cours de laquelle un candidat du RN aux élections législatives a déclaré à l’AFP avoir été agressé. « Une bousculade, des insultes et des projections d’eau et de farine » a eu lieu vers 11h30 sur un marché proche de la Bourse du travail, a précisé le parquet, précisant qu’une enquête avait été ouverte par la police.
Interrogé par l’AFP, Hervé Breuil, 70 ans et candidat dans la 2e circonscription de la Loire, a affirmé avoir été « attaqué » par « un groupe d’individus masqués ». Selon un militant qui l’accompagnait, les agresseurs présumés étaient « quatre (…) tout de noir vêtus » et aurait agi dans le cadre « une attaque coordonnée, précédée d’un repérage ». Portant un stimulateur cardiaque, M. Breuil a ensuite expliqué avoir été conduit aux urgences du CHU où il a subi des examens.
La leader d’extrême droite Marine Le Pen accusée « les milices d’ultra-gauche, partisans du Nouveau Front Populaire »ayant « lâchement attaqué » le candidat du Rassemblement National. « Une campagne électorale dans une démocratie ne peut admettre ce déchaînement d’ultraviolence de la part d’une extrême gauche prête à tout pour semer le chaos »l’ancien candidat à l’élection présidentielle a réagi jeudi soir sur X.