Si la chute du Premier ministre Michel Barnier a été perçue comme un « décès annoncé »qu’en est-il des conséquences, alors qu’un « période d’incertitude politique, économique et financière »» interrogeaient jeudi matin la presse française et les titres internationaux. « Censure historique, crise politique »titre Le Figaro du jour. « La politique se cantonne aux négociations catégoriques et aux combinaisons lilliputiennes » alors que « La France est à l’envers »déplore Vincent Trémolet de Villers dans son éditorial. « Quand tout est flou (…) il est sage de protéger les lignes claires »selon le directeur adjoint de la rédaction, pour qui « il ne faut absolument pas avoir un Premier ministre venant de gauche ».
« Quelles conséquences après la chute de Barnier ?titrer le Dernières nouvelles d’Alsace. « Et maintenant ? »demande leEst-ce que la foudre en première page. Même histoire parisienavec une photo du président Emmanuel Macron et de Michel Barnier, où l’on distingue le second en arrière-plan, faisant écho au titre « Après la censure, le grand flou ». Et quand Libérer s’amuser avec un « Veni, Vidi, Viré », Les échos ils parlent de« alliance des extrêmes ».
Pour Patrick Moyon de Ouest de la Francela censure du gouvernement par « les voix de la gauche et de l’extrême gauche » associé « à ceux de l’extrême droite » marque « la fin de la tant vantée barrière républicaine entre les deux tours des législatives ». « Les calculs partisans et, plus encore, la haine du président de la République, ont prévalu sur toutes les autres considérations »se lamente-t-il. « Il y a quelque chose d’étonnant dans cet événement d’hier (mercredi, ndlr), dont on ne comprend sans doute pas encore les conséquences politiques »il semble avertir.
« Loin de résoudre la crise actuelle, la censure du gouvernement de Michel Barnier ne redonnera pas confiance aux Français dans la politique »écrit Béatrice Frère dans les colonnes du Voix du Nord.
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