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EN DIRECT – Bataille budgétaire : « Ce que nous faisons, c’est un budget pour éviter l’austérité », affirme le ministre de l’Économie sur TF1

Les députés ont entamé lundi l’examen de la partie « recettes » du budget de l’Etat pour 2025.
Le projet prévoit 60 milliards d’économies.
Une adoption sans vote via l’article 49.3 de la Constitution ne peut être exclue, faute de majorité pour le gouvernement à l’Assemblée.

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La France vit-elle au-dessus de ses moyens ?

Minute par minute


FIN DU PROJET DE LOI DE FINANCES DE GESTION

Le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024 devrait être examiné le 21 novembre à l’Assemblée nationale, a appris l’AFP mardi de source parlementaire. Cette date a été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée mardi, sous réserve du dépôt du texte, qui devrait permettre au gouvernement d’annuler officiellement une partie des 16,5 milliards d’euros de crédits gelés par le gouvernement précédent.

Pour rappel, l’exécutif s’attend à un déficit de 6,1% du produit intérieur brut pour 2024, contre 4,4% initialement prévu, soit un « trou » de 50 milliards.

LES AGRICULTEURS METTENT LA PRESSION

Près de dix mois après l’importante mobilisation des agriculteurs en France, la colère monte à nouveau parmi les professionnels. La cause : des retards dans la mise en œuvre des mesures promises cet hiver. Environ 200 agriculteurs ont placé lundi soir des panneaux routiers devant la préfecture de l’Ariège.

Thèmes sociaux

VERS LA LÉGALISATION DES CASINOS EN LIGNE… MAIS À QUEL PRIX ?

En quête de recettes fiscales pour son budget 2025, le gouvernement Barnier réfléchit à une piste surprenante : légaliser les casinos en ligne. Bien qu’illégaux, ces sites pullulent déjà sur Internet, représentant un milliard d’euros de manque à gagner pour l’Etat. Concurrence déloyale, addiction… une mesure qui pose déjà question.

Thèmes sociaux

Légalisation des casinos en ligne : un milliard d'euros de recettes fiscales visé... mais à quel prix ?

UTILISATION DE 49.3

« A la Conférence des présidents, l’option a été évoquée de laisser durer les débats (concernant le budget) au moins jusqu’à jeudi et même peut-être ce week-end, avant de déclencher un éventuel 49,3 », estime Frédéric Delpech, journaliste politique pour LCI.

TAXE D’HABITATION

« Non, nous n’avons pas besoin du retour de la taxe d’habitation ! (…) C’est une taxe extrêmement injuste. La France souffre déjà d’une pression fiscale trop forte», affirme l’ancienne porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot sur Sud Radio. « Nous avons d’autres capacités pour créer de la richesse », glisse-t-elle encore.

RÉFORME DES RETRAITES

« Le problème de l’économie française, et par conséquent, ce sont les retraites. Les retraites paient beaucoup plus en France que dans n’importe quel pays et nous accumulons des déficits chroniques », affirme le président du Medef Patrick Martin, sur BFMTV. «Si nous revenons sur cette réforme, ce sera terrible pour les performances économiques du pays, son taux d’emploi et les marchés financiers. Si nous abrogeons cette réforme des retraites, nous allons dans une chute libre alors que la situation économique est déjà très fragile », ajoute-t-il.

RÉSUMÉ DE L’INTERVIEW D’ANTOINE ARMAND

Alors que la bataille autour de la prochaine loi de finances s’annonce rude à l’Assemblée nationale, Antoine Armand a fait le point sur le plateau de Bonjour ! TF1 Matin. Selon le ministre de l’Economie, « notre pays doit faire des efforts » mais le budget défendu par le gouvernement n’est pas pour autant de « l’austérité ».

Politique

Antoine Armand sur le plateau de TF1.

TROIS FACTEURS QUI EXPLIQUENT LA SITUATION ACTUELLE

« La situation budgétaire actuelle est le résultat de trois choses : une erreur de prévision, une envolée des dépenses des collectivités locales et enfin les élections nous ont interrompus dans le plan de redressement des finances publiques », assure l’ancien ministre des Comptes publics Thomas Cazenave, sur LCI.

« CHAMPION DU MONDE DE LA FISCALITÉ »

« Nous sommes déjà le pays au monde qui détient le triste record du taux d’imposition obligatoire le plus élevé. Chaque année, nous gagnons la coupe du monde de la fiscalité», fustige Éric Ciotti, président fondateur de l’Union des droits, sur France Info pour la République, alors que certaines formations politiques prônent une augmentation des impôts dans le prochain budget. « Le pays souffre d’un excès de normes qui pèsent sur ceux qui travaillent », juge-t-il encore.

« BESOIN DE FAIRE DES ÉCONOMIES »

« Je partage avec Michel Barnier et les ministres de Bercy l’objectif de la nécessité de faire des économies et de réduire le déficit public », assure l’ancien ministre chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, sur LCI. « Si nous avons voté contre la première partie de ce budget en commission des Finances, c’est parce qu’elle avait été largement déformée. Nous partons de la version du gouvernement (pour les débats en hémicycle), que nous souhaitons pouvoir amender et améliorer », ajoute-t-il.

L’ENTREVUE COMPLÈTE

Revivez l’intégralité de l’entretien avec le ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand.

En franchise complète : Antoine ArmandSource : Bonjour !

09h41

LE RN DANS L’ARC RÉPUBLIQUE ?

« J’ai été député et rapporteur d’une commission d’enquête au sein de laquelle j’ai travaillé avec toutes les forces politiques car je respecte tous les électeurs et tous les élus de la nation. Nous écoutons et travaillons avec tous ceux qui sont présents aujourd’hui à l’Assemblée Nationale. « Assemblée et Sénat », élude Antoine Armand, ministre de l’Économie et des Finances, après une question sur l’appartenance ou non du RN à l’arc républicain.

« PAS UN BUDGET D’AUSTÉRITÉ »

« L’austérité est en Lettonie, elle réduit les salaires des fonctionnaires de 25%. Ce que nous faisons, c’est le contraire. Ce que nous faisons, c’est un budget pour éviter l’austérité, pour éviter qu’un jour nos partenaires européens et les marchés nous disent « c’est ça ». ce n’est plus possible, il faut couper' », déclare Antoine Armand, ministre de l’Economie et des Finances, sur TF1.

PETITES RETRAITES

« Chacun doit faire un effort mais pour les petites retraites, qui ne tombent pas du ciel et qui sont simplement le résultat de toute une vie, il faut avoir une attention particulière. Et je pense que nous l’aurons», déclare Antoine Armand, ministre de l’Économie et des Finances, sur TF1.

ANTOINE ARMAND DANS BONJOUR ! TF1 MATIN

« Les parlementaires de notre pays ont le pouvoir de proposer (…), mais ils ont aussi une responsabilité, celle de faire adopter un budget », affirme Antoine Armand, ministre de l’Économie et des Finances, sur TF1. « Je suis sûr que nos concitoyens attendent que le Parlement débatte et fasse des propositions mais pas dans n’importe quel cadre, celui d’un pays qui a 3 milliards de dettes et dont le déficit dépasse les 6 %. Notre pays doit faire des efforts », souligne-t-il. « Si nous ne partons pas ensemble du diagnostic commun qui est que nous avons trop de dettes et de déficits, faisons des efforts, alors nous ne sommes pas dans un cadre de responsabilité », souligne-t-il encore.

Débats sur le budget malgré la menace du 49.3Source : Infos TF1

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La bataille budgétaire a commencé. Les députés ont entamé lundi l’examen du volet « recettes » du budget de l’Etat pour 2025, qui prévoit 60 milliards d’économies, avec pour horizon une adoption sans vote via l’article 49.3 de la Constitution, faute de majorité pour le gouvernement. à l’Assemblée.

A peine 48 heures après son rejet en commission des Finances, le texte est revenu dans sa version initiale en séance publique, comme d’habitude pour les textes budgétaires. Une bénédiction déguisée pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission. Dans son discours introductif, le ministre de l’Économie Antoine Armand a plaidé pour un budget permettant de réduire le déficit public à 5% du PIB en 2025, réfutant tout «austérité » alors qu’il prévoit une augmentation des dépenses publiques en volume de « 0,4%« .

Les Insoumis, qui avaient prévu de défendre une motion de rejet au début des débats, y ont finalement renoncé, afin d’accélérer l’examen du projet de loi. L’idée pour la gauche est d’aboutir à un texte « compatible NFP ». « C’est jouable« , a déclaré Eric Coquerel dimanche.

De son côté, le groupe RN veut aussi remporter des victoires, comme la suppression d’une hausse des taxes sur l’électricité, alors que le gouvernement envisage de l’augmenter.au-delà » de 32 euros le mégawattheure. Une perspective à laquelle s’opposent également les députés LR et le groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance) qui proposeront de revenir à la barre des 32 euros.


La rédaction de TF1info

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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