RAPPORTS – En visite à Sochaux, le patron de Stellantis a défendu sa stratégie, notamment celle de baisse des coûts. Et affiché sa sérénité.
Un avertissement sur résultat pour l’année 2024 révélé lundi, un rappel massif sur des centaines de milliers de véhicules Citroën et DS pour cause d’airbags défectueux, un autre rappel en Europe concernant un défaut sur une colonne de direction pour les Peugeot 208, DS 3, Fiat 600, Opel Corsa et Mokka. Une réputation de motoriste ternie après les difficultés rencontrées avec les moteurs PureTech, dont le nom a été abandonné en septembre dernier… Stellantis est survolé par un escadron de difficultés.
Autrefois star de l’automobile, son patron, Carlos Tavares, a vu son étoile sérieusement pâlir ces derniers mois, et plus encore depuis l’avertissement sur les bénéfices. Il s’est défendu point par point jeudi, lors d’une visite à l’usine de Sochaux suivie d’une conférence de presse. « Toutes les critiques qui ont été faites ne me dérangent pasa-t-il affirmé. Mais ils me dérangent pour les employés de Stellantis. » Et d’afficher la même impassibilité sur la question…