En descendant de l’avion, ce passager en fauteuil roulant a vécu une expérience traumatisante

HANDICAP –  » Je ne me suis jamais senti aussi hors de contrôle et déconnecté de mon propre corps », écrit Tori Hunter en légende d’une vidéo publiée sur son compte Instagram le 16 mai. On y voit la jeune Canadienne, terrifiée, dans un fauteuil roulant en mauvais état, transporté péniblement hors d’un avion, par les équipes de l’aéroport de Liberia à Le Costa Rica, où elle vient d’atterrir.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, Tori Hunter, 26 ans, souffre d’une maladie neuromusculaire qui l’oblige à utiliser un fauteuil roulant. Sur les réseaux sociaux, elle partage ses expériences à travers le monde, et montre que son handicap ne l’empêche pas de voyager.

Mais la jeune femme a eu une grosse frayeur en débarquant au Libéria, au Costa Rica. Habituellement, les passagers en fauteuil roulant sortent de l’avion par une passerelle adaptée. Ce jour-là, il n’y avait qu’un seul escalier pour descendre de l’avion. Tori s’est retrouvée récupérée par le personnel de l’aéroport et transportée sur une chaise. en très mauvais état », selon elle, sans accoudoir ni appui-tête, avec sangles lâches et roulettes manquantes.

L’accessibilité, toujours pas une priorité

Une scène  » terrifiant » pour la Canadienne qui a néanmoins expliqué avoir informé Air Canada, la compagnie qui s’est occupée de son vol, « des mois à l’avance « . Dans un communiqué, la compagnie aérienne a expliqué qu’elle n’avait pas d’autre choix puisqu’aucune passerelle n’était disponible dans cet aéroport du Costa Rica.

La vidéo de cette mésaventure, postée sur les comptes Instagram et TikTok de Tori, a été vue plus de 45 millions de fois. Face aux nombreux commentaires, la jeune femme a précisé que « Cette vidéo ne pointe absolument personne du doigt, elle est plutôt symptomatique d’un problème systémique. Les compagnies aériennes gagnent des milliards de dollars et l’accessibilité (pour les personnes handicapées) n’est pas une priorité pour elles en 2024 », a-t-elle ajouté, espérant ne plus jamais avoir à vivre cette situation.

Voir aussi sur Le HuffPost :