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En Colombie, la guerre du Cauca met à mal la paix du président Gustavo Petro

ENQUÊTE – Le sud-ouest du pays connaît un regain de tensions, qui pourraient être décuplées par l’assassinat de « Fito », l’un des chefs présumés des dissidents des FARC. Dans le Cauca, la Garde indigène tente de protéger le territoire contre les combats.

Envoyé spécial à Toribio

Les représailles vont-elles se multiplier après l’assassinat d’un « chef présumé », « Fito », de l’État-major central (EMC), l’un des plus puissants dissidents de la rébellion des FARC en Colombie ? La petite ville de Toribio, située au nord du département de Cauca, peuplée en majorité d’indigènes, risque de voir son niveau de violence augmenter, selon un bref communiqué de la Troisième Division, publié au lendemain de la mort du guérillero le 24 juin. « Suite à cet événement, les dissidents, dans leurs actions terroristes, prétendent répondre à l’action légitime des forces militaires, et, en ce moment, il y a des combats dans la zone rurale de Cajibio (Cauca). » D’autres répercussions ne se sont pas fait attendre. Un membre de la réserve de La Cilia-La Calera, dans la municipalité de Miranda, a été tué, selon le Conseil régional indigène du Cauca (Cric).

18 000 militaires et policiers sont présents dans les départements de Valle del Cauca, Cauca et Nariño, dans le sud-ouest du pays.
Andrés BO / LE FIGARO

L’armée devrait envoyer des renforts dans la…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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