Dans une interview, l’ancien président a une nouvelle fois affirmé son soutien à Tiktok, craignant que l’interdiction du réseau social aux États-Unis ne profite à Meta et surtout à son PDG, Mark Zuckerberg.
Entre 2020 et aujourd’hui, l’opinion de Donald Trump sur Tiktok a beaucoup changé. Voulant bannir le réseau social chinois des Etats-Unis il y a quatre ans, l’ancien président américain le défend aujourd’hui. « Je suis pour Tiktok », a-t-il déclaré dans une interview à Bloomberg, alors que le réseau social est menacé d’interdiction sur le sol américain.
Plus précisément, Donald Trump soutient la plateforme chinoise parce qu’il estime qu’il faut « qu’il y ait de la concurrence ». « Si vous n’avez pas TikTok, vous avez Facebook et Instagram – et ça, vous savez, c’est Zuckerberg. »
TikTok et le retournement de situation des crypto-monnaies
L’ancien président en veut au PDG de Meta depuis qu’il a été banni de Facebook et d’Instagram après l’attaque du Capitole en janvier 2021. « Je suis passé de numéro 1 à personne », s’est-il plaint à Bloomberg, même s’il considère toujours Tiktok comme « une menace nationale ».
Ce n’est pas la première fois qu’il s’exprime contre l’interdiction de TikTok aux États-Unis dans ce contexte. En mars dernier, il avait déclaré qu’interdire le réseau social permettrait à Meta de doubler son chiffre d’affaires, accusant le groupe de Mark Zuckerberg d’être un « ennemi du peuple ».
Outre ce changement d’attitude, Donald Trump a également changé d’avis sur les cryptomonnaies. Après avoir qualifié le Bitcoin d’« arnaque » et de « catastrophe imminente », il affirme désormais que cette cryptomonnaie et d’autres devraient être « made in America ». L’ancien président estime que c’est nécessaire pour empêcher la Chine ou un autre pays de faire de même.
Ayant changé sa rhétorique sur le secteur des cryptomonnaies pour attirer les électeurs pro-crypto déçus par l’administration Biden, Donald Trump en a plusieurs. En tant que candidat à la prochaine élection présidentielle, il a d’ailleurs choisi, le 15 juillet, un colistier pro-cryptomonnaies, James David Vance.