En cas de Seine trop polluée, Tony Estanguet dévoile un plan B
La Seine, qui doit accueillir le triathlon et les épreuves d’eau libre pendant les JO, est restée impropre à la baignade pendant presque tout le mois de juin en raison d’une pollution bactériologique excessive. Et alors que le fleuve est récemment passé sous les seuils définis par la directive européenne pendant quatre jours, dont deux jours consécutifs (les 28 et 29 juin), des interrogations subsistent sur l’état des eaux au moment des épreuves, et donc leur faisabilité.
Des résultats encourageants
Les épreuves de triathlon sont prévues les 30, 31 juillet et 5 août, et les épreuves de natation-marathon les 8 et 9 août. « Pour le triathlon, nous avons des plans d’urgence pour reporter les compétitions, ce qui nous permet d’être relativement sereins en cas d’épisodes pluvieux. En dernier recours, le règlement prévoit que nous pouvons basculer sur le duathlon », rappelle Tony Estanguet à « L’Équipe ».
« Pour la natation marathon, pour garantir aux athlètes que les compétitions pourront se tenir, nous avons mandaté un site de réserve, le site de canoë-aviron de Vaires-sur-Marne, qui offre toutes les caractéristiques pour accueillir ces épreuves », a assuré le patron du comité d’organisation des JO au quotidien.