Comment se déroulera le concert de ce vendredi soir, et vos déplacements dans les semaines à venir ?
« On a une grande cavalcade là-bas. On va en Suisse, dans le Nord… Les concerts seront soit avec l’orchestre comme ce soir (vendredi 28 juin), soit en showcase avec le DJ et quatre danseurs pendant une heure avec quelques chansons. J’ai aussi quelque chose de plus intimiste, dans les salles, qui s’appelle « hommages et desserts ». Il n’y a donc pas de chansons de fête. »
Vous êtes déjà allé en Bretagne. Vous viendrez à Bénodet dans le Finistère en août. Comment trouvez-vous l’ambiance des festivals ici ?
« Je suis content d’être en Bretagne puisque Vannes (56) monte en première division. Ici, c’est la rage ! Et dans les années 80, on était sur le podium d’Europe 1, on faisait toutes les villes du littoral : Trégastel, Ploudalmézeau (29)… En Bretagne ou ailleurs, c’est toujours pareil. Je suis là pour faire chanter le public, écrire des chansons légères. Ce qui m’étonne énormément, c’est qu’en plus du public de ma génération, ceux qui m’ont vu à la télévision, il y a aussi des gamins qui apprécient. C’est génial. »
Comment expliquez-vous ce succès auprès des jeunes ?
« Parce que je m’en fous. Les jeunes voient un mec de 70 ans qui n’en parle pas. Mes chansons dites « rough », c’est dans les soirées, les anniversaires. Les enfants, c’est eux qui s’éclatent et ça me rend vraiment heureuse. On est là pour leur faire oublier leurs soucis, leur donner un peu de soleil. »
Après toutes ces années à créer une super ambiance, qu’est-ce qui vous motive à continuer ?
« Parce que si tu arrêtes, tu es mort. Je ne veux pas prendre ma retraite. Il y a une pièce de théâtre que je suis en train de créer et un livre qui sort en novembre. Je vais aussi créer quelque chose près de chez moi dans le Lot (46) : Le Plus Petit Cabaret du Monde. Je ferai un spectacle de drag, des mecs qui se déguisent en Dalida, en Céline Dion… On est en train de le construire. Ce qui nous fait avancer, ce sont les projets. Je vais continuer les chansons de fête pendant encore deux ans, pas plus, tant que je tiendrai physiquement. »