En Belgique, la manne des plaques d’immatriculation personnalisées rapporte de gros bénéfices à l’État

Dans les rues de Bruxelles, en Belgique, il n’est pas rare de tomber sur des plaques d’immatriculation farfelues. Tant que l’on ne dépasse pas huit caractères, on peut écrire quasiment n’importe quoi sur sa plaque. Mais il faut débourser 1 000 euros. Un prix que tout le monde n’est pas prêt à payer. « C’est un gaspillage d’argent »dit une jeune Belge. « C’est un très bon système pour l’État d’avoir beaucoup d’argent »pointe du doigt un autre passant lorsqu’on l’interroge.

Ce filon est effectivement rentable, puisqu’en 10 ans, on estime que 80 000 plaques d’immatriculation ont été réservées, pour 80 millions d’euros. Selon Hervé Petillon, fabricant de plaques d’immatriculation, il existe plusieurs raisons de commander une plaque d’immatriculation à son image : « Cela peut être un commerçant qui met le nom de son entreprise, ou, en tant que particulier, vous pouvez mettre votre propre prénom »dit-il. De quoi donner des idées à la France.