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« En attendant la nuit » : histoire d’un vampire amoureux

L’hémoglobine est en hausse chez les cinéastes français. Comme le montre La substancede Coralie Fargeat, récemment primée à Cannes, ou Julia Ducournau avec TitanePalme d’Or audacieuse et mal-aimée, et plus encore avec Grave, son horreur corporelle assumée autour du cannibalisme. Mais si Attendre la nuitpremier long métrage de fiction d’un cinéaste issu du documentaire, s’intéresse également à l’érythrocyte, Céline Rouzet flirte davantage avec la romance adolescente et la chronique rurale qu’avec le film d’horreur.

Au début, il y a Philémon (Mathias Legoût Hammond), un nouveau-né qui tète jusqu’au sang. On le retrouve dix-sept ans plus tard dans les années 1990. La famille Féral s’agrandit avec Lucie (Laly Mercier), sa petite sœur. Quant à leur père et leur mère (Jean-Charles Clichet et Élodie Bouchez), ils couvrent leur progéniture et tentent de la protéger du monde extérieur. Les Ferals sont pratiquement devenus un clan. Car Philémon se débat avec une étrange singularité. Il doit se nourrir de sang. Et c’est pour lui que le quatuor rejoint un village des Vosges.

William Dupuy

Independent political analyst working in this field for 14 years, I analyze political events from a different angle.
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