UN » balayage rapide « UN » nettoyage « Selon les mots du porte-parole du gouvernement, Manuel Adorni. Le 28 juin, lors d’une conférence de presse, ce dernier s’est réjoui d’annoncer qu’une nouvelle vague de licenciements toucherait les fonctionnaires et agents publics argentins, la troisième depuis l’arrivée au pouvoir du président d’extrême droite, Javier Milei, en décembre 2023.
Au total, l’administration publique nationale a déjà perdu 25 000 employés entre décembre et fin mai, selon l’Institut national de la statistique, auxquels s’ajoutent entre 2 500 et 5 000 contrats non renouvelés fin juin, selon le Syndicat des travailleurs de l’État (ATE).
Et le gouvernement est encore loin de son objectif. En mars, devant un rassemblement d’entrepreneurs et d’économistes latino-américains réunis à Buenos Aires, Javier Milei a annoncé la fin de 70 000 contrats de travail dans le secteur public. Un chiffre qui correspond, selon les détails fournis par le porte-parole du gouvernement, à « l’univers des contrats à l’étude ».
L’objectif, selon le gouvernement, est de démasquer les » Gnocchi « – le nom donné en Argentine aux fonctionnaires fantômes qui ne se présentaient que le dernier jour du mois, le jour des gnocchis, selon la tradition régionale, pour percevoir leur salaire – et cesser de financer « Dépenses inutiles de l’argent des contribuables ».
Plans de départs volontaires
Pour exécuter son plan dès son arrivée au pouvoir, alors que sa loi « Bases et point de départ pour la liberté des Argentins »qui comprend une réforme de l’État et une réforme du droit du travail, n’a été approuvé que fin juin, l’exécutif a développé un modus operandi qui a été répété dans presque tous les ministères et organismes publics.
Après avoir procédé, en décembre, à une première vague de non-renouvellement ou d’annulation de contrats temporaires au sein de la fonction publique, la première étape a consisté à imposer aux salariés restants, qui avaient, depuis l’épidémie de Covid-19, la possibilité de continuer à travailler à distance, un retour au travail en présentiel, même sans travail à effectuer.
Javier Milei, qui avait annoncé son intention de remanier les ministères, de suspendre de nombreux programmes publics et de réduire au maximum le champ d’action de l’État, a ensuite mis du temps à nommer de nouvelles autorités dans les ministères visés par les licenciements. La plupart des employés se sont donc retrouvés dans l’ignorance de leur avenir et sans tâches assignées.
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