En 2021, présentée comme l’une des nouvelles merveilles du monde, elle sera probablement bien plus petite que prévu. The Line, la ville futuriste que l’Arabie Saoudite développe au nord-ouest de son territoire dans le cadre du projet Neom, voit ses ambitions revues à la baisse. Selon les informations de l’agence de presse Bloomberg, les responsables du projet prévoient 2,4 kilomètres à réaliser d’ici 2030… Bien loin des 170 km initialement prévus. Si The Line ne pouvait pas accueillir 1,5 million d’habitants en 2030, les autorités anticiperaient tout de même 300 000 personnes hébergées dans la partie de la ville achevée à la fin de la décennie.
La ville doit être construite autour d’îlots imbriqués sur une largeur de 200 mètres, entre les deux parois de verre qui encadrent sa structure. Entièrement alimenté par des énergies renouvelables, l’ensemble doit former des îlots urbains qui rendraient accessibles les commerces essentiels en moins de cinq minutes à pied. Un système de transport ultra-rapide était prévu pour permettre aux gens de traverser la ville en 20 minutes à une vitesse de 500 km/h.
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Si les travaux ont débuté fin 2022, il semble que le coût exorbitant de la ville (estimé entre 100 et 200 milliards de dollars en 2021 selon Reuters) complique la tâche des décideurs saoudiens. Les liquidités manquent alors que les revenus pétroliers du royaume diminuent. En mars, cette dernière a dû une nouvelle fois réduire sa production pour faire monter le prix du baril.
Entre-temps, l’Arabie Saoudite a émis des obligations et cherche de l’argent frais en Chine. « Neom s’est déjà engagé auprès de plus de 15 grandes entreprises chinoises et a investi dans un certain nombre de startups chinoises », a déclaré Nadhmi Al-Nasr, PDG de Neom sur le site Web du projet. Il n’en demeure pas moins que malgré l’optimisme affiché, l’Arabie saoudite est à la recherche de nouveaux investisseurs. Cela n’a récemment abouti à rien en Chine, selon Business Insider. Sur le chantier, les effets du manque d’argent se font déjà sentir, comme en témoigne un document consulté par Bloomberg. Au moins une des entreprises impliquées dans la construction du site aurait licencié une partie de ses employés dans la zone.
Prouesse architecturale et technologique pour certains, le projet fait face à une vague mondiale de critiques pour ses effets dévastateurs sur l’environnement. Ainsi, l’ouvrage de 170 km de long et 500 mètres de haut entravera la migration des espèces venues du désert d’Arabie, sans compter sa surface miroir qui sera mortelle pour des milliers d’oiseaux. Sur place, l’aspect humain du projet est également mis en avant. Selon les confidences d’un ancien officier supérieur de l’armée saoudienne à la BBC, plusieurs villages situés sur la route ont été expulsés avec ordre d’abattre les habitants qui résistaient.
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