En août, le moral des ménages était au plus haut depuis le début de la guerre en Ukraine, selon l’Insee

Le moral des ménages français s’est redressé d’un point en août, pour atteindre son plus haut niveau depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi l’Insee. A 92, l’indicateur résumant les différentes composantes de cette opinion reste toutefois bien inférieur à sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut national de la statistique.

En août, mois des Jeux olympiques, l’indicateur est marqué par un rebond des opinions sur le contexte économique général du pays, celles sur les situations personnelles étant plus ternes. L’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée baisse d’un point, tandis que leur opinion sur leur situation financière future augmente d’un point. Ces deux soldes restent 2 points en dessous de leurs moyennes de long terme. La proportion de ménages considérant que c’est le bon moment pour faire des achats importants augmente (le solde gagne un point), mais reste également « bien en dessous » par rapport à sa moyenne de longue période, selon l’Insee.

La part des ménages estimant opportun d’épargner rebondit. Le solde d’opinion correspondant gagne 2 points après avoir perdu 4 points en juillet, « nettement au-dessus de sa moyenne à long terme ». L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle s’est légèrement dégradée (-2) et celle concernant leur capacité d’épargne future est stable. Ces deux soldes sont cette fois « bien au dessus » de leur moyenne à long terme.

Un optimisme retrouvé

Les ménages semblent retrouver un certain optimisme quant à la situation économique générale du pays. Ainsi, leur opinion sur l’évolution récente du niveau de vie en France gagne 4 points, et celle sur l’évolution future gagne 5, tout en restant « bien en dessous » leur moyenne de long terme. Les craintes liées au chômage sont stables, et restent inférieures à leur moyenne. Enfin, la crainte de l’inflation semble progressivement disparaître : la part des ménages estimant que les prix vont accélérer au cours des douze prochains mois « diminue fortement ». Le solde d’opinion associé perd 6 points « et reste bien en dessous » de sa moyenne à long terme.

La part des ménages estimant que les prix ont augmenté de manière significative au cours des douze derniers mois a diminué pour le sixième mois consécutif. Le solde d’opinion perd 4 points, tout en restant bien au-dessus de sa moyenne de longue période.