En Allemagne aussi, le budget devient un casse-tête
Les partis de la coalition, divisés sur les priorités, doivent encore trouver 12 milliards d’euros de financement avant l’adoption définitive de la loi de finances en novembre. L’Allemagne ne reviendra pas sur l’austérité.
À Berlin
» Le budget est juridiquement sécurisé. » Le ministre des Finances, Christian Lindner, un libéral, s’est adressé mardi aux députés du Bundestag, soulagé, alors que les négociations budgétaires ont débuté. Les partis de la coalition » appris de leurs erreurs « , a-t-il assuré, évoquant la débâcle de l’automne dernier, lorsque la Cour constitutionnelle de Karlsruhe avait rejeté l’affectation de 60 milliards d’euros destinés à lutter contre les conséquences de la crise du Covid à un fonds climatique.
Mais s’il respecte a priori les clous fixés par la Constitution, le budget 2025 est encore loin d’être sur les rails. Objet jusqu’à la dernière minute de conflits entre les trois partis de la coalition (sociaux-démocrates, Verts et libéraux), le projet de loi de finances 2025 doit répondre à des attentes divergentes, voire contradictoires : relancer une économie en berne, assurer le financement d’une partie de l’économie…
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