En Algérie, les droits humains au bord du chemin

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) annonce avoir appris sa dissolution sur les réseaux sociaux. Sa dissolution, le 29 septembre, fait suite à une requête du ministère de l’Intérieur au tribunal d’Alger le 4 mai 2022. Ce dernier aurait statué le 29 juin, sans jamais en informer le Laddh. « Ce procès s’est déroulé contre l’accusé, sans la présence de la Ligue ni de ses avocats, donc la Ligue n’a pas eu l’opportunité de se défendre, n’a pas eu l’opportunité de répondre équitablement aux accusations du ministère de l’Intérieur, a déclaré son vice-président Saïd Salhi, en exil en Belgique . Selon lui « cette dissolution s’inscrit dans une vaste répression qui a touché des organisations de la société civile et plusieurs partis d’opposition ». Said Salhi estime qu’il est « un grave dérapage ».
Grb2