En Albanie, l'ancien président de centre-gauche Ilir Meta arrêté
Les nouvelles les plus importantes de la journée

En Albanie, l’ancien président de centre-gauche Ilir Meta arrêté

En Albanie, l’ancien président de centre-gauche Ilir Meta arrêté

L’ancien président albanais Ilir Meta, farouche opposant à l’actuel Premier ministre Edi Rama, a été arrêté lundi 21 octobre à Tirana, a annoncé son parti. C’est un « enlèvement criminel »a réagi dans un communiqué le secrétaire général du Parti de la Liberté, Tedi Blushi, annonçant l’arrestation de M. Meta, qui fut chef de l’Etat de 2017 à 2022. Contacté par l’Agence France-Presse (AFP), le parquet n’a toujours pas fourni de précisions. toute information sur son arrestation.

Ilir Meta a été arrêté dans la capitale par des agents du Bureau national d’investigation alors qu’il se rendait à son travail, ont rapporté les médias, affirmant qu’il était « soupçonné de blanchiment d’argent ».

Ilir Meta, 55 ans, est un vétéran de la scène politique albanaise au sein de laquelle il a occupé les plus hautes fonctions après la chute du communisme en 1991. Élu député au début des années 1990, il a été premier ministre (1999-2002), ministre des Affaires étrangères (1999-2002). 2010-2011) et chef du Parlement (2013-2017), avant d’être élu président de l’Albanie en avril 2017, poste essentiellement honorifique.

Lire aussi | Le Parlement albanais vote la destitution du président Ilir Meta

Une « persécution politique »

Plusieurs médias ont diffusé des images de policiers en civil bloquant le passage de la voiture de M. Meta, avant de l’arrêter et de le mettre dans un fourgon des forces spéciales de la police. L’ancien président, qui a participé, lorsqu’il était encore président, à des manifestations contre le gouvernement socialiste d’Edi Rama, accuse ce dernier d’avoir mené une campagne « régime kleptocratique » et de « concentrer entre ses mains tous les pouvoirs législatifs, administratifs et judiciaires ».

L’ancien premier ministre et ancien chef de l’Etat, Sali Berisha, l’actuel leader du Parti démocrate (opposition de droite) et lui-même assigné à résidence dans le cadre d’une autre enquête pour corruption, l’a dénoncé lors d’une conférence de presse. « persécution politique d’Ilir Meta ». Selon un photographe collaborateur de l’AFP, M. Meta a quitté dans l’après-midi un commissariat de police pour être conduit dans un établissement pénitentiaire.

Le Monde avec l’AFP

Réutiliser ce contenu
Quitter la version mobile