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Employée par un concessionnaire, elle falsifie les coordonnées bancaires de l’entreprise pour encaisser les virements des clients

Employée par un concessionnaire, elle falsifie les coordonnées bancaires de l’entreprise pour encaisser les virements des clients

l’essentiel
Une femme de 29 ans a escroqué le propriétaire d’une concession et une dizaine de clients. Au total, elle a empoché près de 13 000 € en un mois, entre avril et mars 2024.

Elle a presque réussi l’arnaque parfaite. Une femme de 29 ans, employée dans une concession automobile de Toulouse, est soupçonnée d’avoir détourné près de 13 000 euros grâce à une méthode audacieuse et ingénieuse. Elle a finalement été interpellée par les policiers de la brigade financière de la rive droite.

L’affaire débute en mars 2024. À cette époque, une intérimaire travaillant dans une concession à la frontière de Toulouse et d’Aucamville semble insatisfaite de son salaire. Elle élabore rapidement un stratagème pour augmenter ses revenus.

Durant cette période, l’escroc falsifie des relevés d’identité bancaire. L’en-tête affiche le nom et le logo de la concession, mais le numéro de compte bancaire est le sien. Ingénieux. Pour chaque achat d’une pièce automobile ou d’un service, elle propose le paiement par virement. L’argent est ainsi transféré directement sur ses comptes personnels.

Elle est convoquée au tribunal

Se croyant indétectable, elle n’hésite pas à proposer des prix dix fois supérieurs au prix du marché pour des petites réparations ou un simple entretien. Certains automobilistes, peu habitués aux prix pratiqués sur le marché, auraient accepté de payer ces sommes.

Son stratagème est passé inaperçu pendant un mois. Les clients mécontents des prix ont fini par se plaindre auprès du patron. En vérifiant les comptes, le chef d’entreprise a découvert un trou de 13 000 euros dans les caisses. Le 2 avril, il a déposé plainte. Au total, neuf victimes ont été identifiées.

Ce mardi, la suspecte a été placée en garde à vue. Lors de son interrogatoire, elle a avoué les faits. Elle comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Toulouse en mai 2025.

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