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émotion politique et « temps de discussion » sur l’antisémitisme dans les écoles

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Cet événement tragique, pour lequel deux jeunes adolescents ont été mis en examen, intervient en pleine campagne législative.

« Calvaire », « fléau », « horreur »… Au lendemain de la mise en examen de deux adolescents pour « viols collectifs, menaces de mort, injures et violences antisémites » Sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), les réactions des responsables politiques se sont multipliées. Il faut dire que cet événement a malheureusement remis la question de l’antisémitisme au cœur des débats de la première campagne législative, une dizaine de jours avant le scrutin. Selon des sources policières interrogées par l’AFP, la victime a déclaré avoir été traitée comme « sale juif» et menacée de mort par ses agresseurs. D’où la décision annoncée par Emmanuel Macron, en Conseil des ministres mercredi, que «un temps d’échange» seront organisées dans les prochains jours dans les écoles sur le racisme et l’antisémitisme. Le chef de l’État avait « paroles solennelles et sérieuses sur le fléau de l’antisémitisme »a indiqué son entourage, selon qui le président veut s’assurer que « les discours de haine entraînent de graves conséquences » ne le faites pas« ne pas s’infiltrer » dans les établissements d’enseignement. Invité de BFMTV ce mercredi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était déjà monté au créneau pour dénoncer les faits. « absolument méprisable ». « Qu’il s’agisse du viol de cette jeune fille, et a fortiori s’il y a un caractère antisémite, bien sûr », a-t-il déclaré. Localement, à Courbevoie, le maire LR de la commune Jacques Kossowski a déclaré qu’il « très surpris que cela se passe dans (sa) ville ». « Concernant l’antisémitisme, je suis désolé de le dire, mais quand on voit la campagne européenne, ça n’arrange pas les choses. » a déclaré l’édile, visant notamment les rebelles et leur activisme pro-palestinien ces derniers mois.

A gauche, justement, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure s’est exprimé sur « haine antisémite » de « fléau ». « La lutte contre l’antisémitisme doit être menée sans faiblesse et sans répit », a-t-il déclaré. Avant lui, l’un des premiers à réagir a été Jean-Luc Mélenchon. Le chef rebelle se dit « horrifié par ce viol (…) et tout ce qu’il met en lumière concernant le conditionnement des comportements criminels masculins dès le plus jeune âge, et le racisme antisémite ». Il n’y a pas si longtemps, début juin, le troisième candidat à la dernière élection présidentielle a provoqué une vague d’indignation en écrivant dans une note de blog que « Contrairement à ce que dit la propagande officielle, l’antisémitisme reste résiduel en France. »

Une déclaration que Marine Le Pen n’a visiblement pas oubliée : la nationaliste a repris cette affaire pour appeler à ne pas voter pour les partis de gauche aux prochaines élections. « L’attentat antisémite et le viol d’une enfant de 12 ans dans les Hauts-de-Seine nous révoltent »a-t-elle déclaré, puis en critiquant « la stigmatisation des Juifs depuis des mois par l’extrême gauche à travers l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien ». « Il faut que chacun en soit pleinement conscient les 30 juin et 7 juillet », a-t-elle conclu. Interrogé sur le sujet en marge d’un déplacement, Jordan Bardella a déclaré qu’en cas de nomination à Matignon dans trois semaines, « il ferait du rétablissement de l’autorité et de l’ordre sur chaque mètre carré du territoire la priorité de (son) action ». Éric Ciotti, président contesté de la droite LR depuis son «alliance avec le Rassemblement national», a dénoncé « la montée de l’antisémitisme dans notre pays alimentée par l’alliance de l’extrême gauche ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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