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Emmanuel Moire évoque avec émotion le décès de son frère jumeau

Emmanuel Moire évoque avec émotion le décès de son frère jumeau
Emmanuel Moire dans « Un dimanche à la campagne »
Capture d’écran

La chanteuse française était l’invitée de « Un dimanche à la campagne » ce 10 novembre aux côtés de Sandrine Bonnaire et Christophe Michalak. L’occasion pour lui de revenir sur un épisode douloureux de sa vie.

Connu du grand public avec son rôle principal dans la comédie musicale « Le Roi Soleil » en 2005, Emmanuel Moiré a depuis poursuivi des projets musicaux mais a également découvert un nouveau rôle, celui d’acteur. Ce 10 novembre, il était l’invité de Frédéric Lopez aux côtés de Sandrine Bonnaire et Christophe Michalak, dans l’émission « Un dimanche à la campagne » diffusée sur France 2.

L’homme, aujourd’hui âgé de 45 ans, a évoqué son enfance, le divorce douloureux de ses parents mais aussi le tournant de sa vie qu’a été sa rencontre avec le directeur de casting Bruno Berberes. Par la suite, les succès se sont enchaînés. « Le Roi Soleil », son premier album (Là) où je vaisle pousse à travailler sur un deuxième album. Mais en même temps, il connaît une véritable explosion dans sa vie personnelle.

« Un choix difficile à faire »

« En créant ce disque, j’ai appris que mon frère avait eu un accident de voiture. Il a été renversé. Il a été plongé dans le coma pendant quinze jours et petit à petit, quand nous l’avons sorti du coma, nous avons vu que cliniquement dans le cerveau il n’y avait plus personne.a-t-il partagé avec beaucoup d’émotion.

« C’était un vrai choix à faire. C’est-à-dire soit on le maintient en vie au risque de retrouver quelqu’un qui n’est plus celui qu’on a connu, soit on le laisse partir. Choix difficile à faire »a souligné Emmanuel Moire qui n’était pas seul dans cette décision. Il était accompagné de ses parents. « Je me souviens, j’étais avec mes parents, un de chaque côté. J’ai des images très claires de ce moment où j’ai senti mes parents complètement impuissants. Je suis également dans le désarroi. Et une violence, une douleur.

« Nous avons décidé de le laisser partir »a-t-il expliqué avant de préciser qu’il avait autorisé le don d’organes. « Je me souviens m’être dit que c’était génial qu’il y ait… Que ça aiderait quelqu’un qui en a besoin à mieux vivre », » déclara-t-il, submergé par l’émotion.

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