Publié le 24 février 2025
Publié le 24 février 2025
Gérard Le Puill
Peu avant 10 heures du matin le samedi 22 février, le président de la République a commencé sa visite au 61e spectacle agricole international, avec Jérôme DePey, directeur du spectacle. Avant de se promener sur les expositions de Parc des Porte de Versailles à Paris, il s’était maintenu pendant plus d’une heure avec les principaux fonctionnaires des syndicats agricoles présents sur le site.
En prévision de cette réunion du samedi matin avec le chef de l’État, Pierrick Horel, président du Young Farmers ‘Union, a voulu atteindre la presse vendredi matin à Paris afin de faire connaître les demandes et les principaux objectifs de son syndicat pour notre agriculture Dans les prochaines décennies. Titre « Planification agricole pour construire notre souveraineté alimentaire », Le document remis aux journalistes a résumé à la page 2 les objectifs du syndicat en ces termes: «Face à des bouleversements climatiques, économiques et de santé, notre agriculture doit s’adapter le plus rapidement possible. En France à + 2,7 ° C en 2050 et + 4 ° C en 2100, certaines cultures seront affaiblies par les nouvelles conditions agro-climatiques. Il ne s’agit plus seulement de réagir aux crises, mais de prédire et d’organiser l’avenir! C’est toute la question de la planification agricole préconisée par les jeunes agriculteurs: une approche réunissant tous les acteurs de la chaîne alimentaire ».
Une approche à laquelle Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, ne semblait pas indifférente en déclarant une interview avec la « France agricole » hebdomadaire publiée le même jour: « Nous devons affirmer que nous sommes entrés dans une nouvelle ère géopolitique qui nécessite la reconquête de notre pouvoir alimentaire (…) Le conflit russo-ukrainien témoigne: la nourriture est aujourd’hui une arme géopolitique. Je refuse que nous laissons une dette alimentaire à notre dette alimentaire à notre dette alimentaire à notre dette alimentaire à notre dette alimentaire à notre dette alimentaire à notre dette alimentaire Enfants.
Mais dans cette interview sur deux pages, le ministre n’a pas mentionné l’énorme pression que les grandes marques de distribution ont exercée dans leurs fournisseurs dans le contexte des négociations annuelles sur les prix et les volumes qu’ils achèteront en 2025. Ainsi, trois versions de la La loi d’Egalim a été élue par des parlementaires depuis 2018 pour tenter de tenir une promesse ambiguë faite aux paysans de Rungis le 11 octobre 2017 par le président Macron, les recommandations de cette loi sont contournés en permanence par les grandes marques de diverses manières, notamment la création de centrales d’achat au niveau européen.
Dans un communiqué de presse publié le 19 février, la FNSEA a dénoncé cette stratégie des marques en ces termes: « L’utilisation des centrales européennes d’achat, dont la vocation consiste à contourner les lois françaises en déplaçant les lieux de négociation et la race frénétique pour le prix La plus grande conformité avec les liens de la chaîne alimentaire a un impact direct sur l’affaiblissement de nos secteurs agricoles.
Le même jour, dans une interview avec le quotidien « Les Echos », Michel-Edouard Leclerc a spécifié sa stratégie en ces termes: «Ce que nous faisons avec nos marques de distributeurs, qui représentent 46% de notre volume commercial et de 37% en valeur, est une double démonstration de l’attractivité des produits à faible coût et de qualité (…) pour quelques grands groupes qui font des points de fixation . Mais nous devrions pouvoir nous entendre. Sinon, trop mauvais, nous n’excluons pas de retirer certaines références de nos étagères. Nous l’avons déjà fait l’année dernière, mais dans ce cas, personne ne gagne ».
Pour comprendre la signification de ces remarques, vous devez savoir que « les marques de distributeurs ne sont pas produites par des marques, mais par leurs fournisseurs. Ces derniers sont obligés de produire une partie de leurs volumes de produits traités sous la marque du distributeur pour leur permettre de vendre le leur La marque à Leclerc, Carrefour, les magasins Auchan et autres. de l’industrie alimentaire sous la marque Carrefour. Nous importons du porc, de la volaille et des bovins, mais aussi des fruits et légumes, ainsi que la baisse de la demande de produits français renvoie les prix en course en France en France.
À la fin de sa rencontre avec les syndicats agricoles, le président Macron a commencé sa visite étant donné que le nouveau « La loi sur l’orientation agricole est une excellente nouvelle pour produire et nourrir les Français mais aussi pour exporter ». Il s’est ensuite déclaré opposé à l’accord de libre échange avec les pays de la Mersosur « Comme il a été signé » Récemment par Ursula von der Leyen, sans cependant se référer au président de la Commission européenne. Mais il est favorable à celui s’est terminé en 2016 avec le Canada et a immédiatement participé à la demande sans jamais avoir été approuvé par les pays membres de l’Union européenne. Notant que « De nombreux agriculteurs sont dans une situation difficile » Il a dit que l’agriculture ne pouvait pas être en France « La variable de réglage du pouvoir d’achat ». Après la visite inaugurale tendue de 2024, le chef de l’État a ressenti le besoin d’être rassurant en 2025.
L’urgence sociale est la priorité de l’humanité chaque jour.
Connaissez-vous d’autres médias qui font cela? Soutenez-nous!
Je veux en savoir plus.
Est-ce que ce conseil raisonnable pour Blake Lively? - Perez Hilton Related Posts 23 février…
Pas de corruption dans le football français: croyez-vous en la bonne foi de Pablo Longoria?
Lauric Henneton, maître de conférences à l'Université de Versailles Saint-Quetin, était l'invité de "8h30 Franceinfo",…
Jean-Michel Aulas, Jean-Pierre Caillot, Leonardo ... devant le président de Marseille Pablo Longoria qui a…
Il a été accusé de ne pas s'être inscrit comme "agent de l'étranger". Publié 24/02/2025…
Le pape François, hospitalisé dans un état critique pour la double pneumonie, a passé une…