Fabien Roussel sur l’absence de Premier ministre : « En Amérique latine, on appelle ça un putsch, un coup d’État, un coup d’État démocratique »
« Nous allons rendre hommage à Alain Delon dans quelques jours, lui, le héros du Guépard, pensez-vous que le président de la République peut faire comme dans ce film de Visconti : tout changer pour que rien ne change ? » Fabien Roussel est arrivé en force tôt ce matin sur TF1 pour tenter de faire pression une dernière fois sur Emmanuel Macron pour orienter son choix de Premier ministre vers la personnalité avancée par le Nouveau Front Populaire (NFP), Lucie Castets.
Lorsque le journaliste Adrien Gindre rappelait le nombre de députés du NFP (193) qui ne représentent qu’un tiers des élus de l’Assemblée nationale, le secrétaire national du PCF rétorquait : « Mais vous me faites rire avec ce chiffre ! Quel est aujourd’hui le bloc politique qui a le plus de députés ? La « majorité présidentielle », ils n’en ont que 166 et nous en avons presque 200 ! Avouez que sa politique a été punie ! »
« Comment appelle-t-on en politique un président de la République qui ne nomme pas un Premier ministre issu d’une coalition arrivée au pouvoir ? En Amérique latine, on appelle cela un putsch, un coup d’État, un coup d’État démocratique », a-t-il poursuivi. « Et en France, comment ça s’appelle ? »Monsieur Gindre lui a demandé. « Mais de la même manière ! »a répondu Fabien Roussel.
