Emmanuel Macron, un retour triomphal ?
Présent à Washington (Etats-Unis) pour le sommet de l’Otan avant le défilé du 14-Juillet à Paris ce dimanche, Emmanuel Macron a l’occasion de réaffirmer ses prérogatives de chef des armées.
Résultats des élections législatives, lettre ouverte aux Français, sommet de l’OTAN, défilé du 14 juillet ce dimanche… l’agenda d’Emmanuel Macron est aussi chargé politiquement que militaire.
Lors du sommet de l’Otan à Washington cette semaine, le président a rencontré ses homologues et renforcé ses engagements envers l’Ukraine. Une stratégie saluée par la chancelière allemande qui a reconnu jeudi 11 juillet que « la France a un président fort qui agit sur la scène internationale ». Olaf Scholz a même évoqué un « très bon échange avec (son) ami Emmanuel Macron » Macron».
Emmanuel Macron en a également profité pour apporter son soutien au président américain Joe Biden, qui venait d’annoncer par erreur « président Poutine » en accueillant le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky. « Nous faisons tous des lapsus », a-t-il déclaré.
En route pour le 14 juillet
Après cet événement international majeur, Emmanuel Macron est revenu à Paris pour un autre événement phare : la fête nationale, le 14 juillet. Comme précisé dans son agenda officiel, le président de la République française rencontrera ce samedi à l’Hôtel de Brienne les troupes appelées à défiler ce dimanche.
Veuillez noter qu’en raison des Jeux Olympiques, le traditionnel défilé se déroulera exceptionnellement sur l’avenue Foch au lieu des Champs-Elysées.
La période est donc riche en symboles pour Emmanuel Macron, qui a l’occasion de réaffirmer son titre de chef des armées, qui a défrayé la chronique ces derniers temps.
Dans une interview au Télégramme du 27 juin, Marine Le Pen avait estimé que ce titre de chef des armées n’était qu’« honorifique ». Un coup de gueule qui a immédiatement suscité une réaction de François Bayrou, qui a dénoncé sur CNEWS une « remise en cause de la Constitution ».
Marine Le Pen disait : « Le président ne sera pas le chef des armées ». Quand il y a des divisions, nous avons un garde-fou, c’est la Constitution de la Ve République. Remettre en cause la Constitution, c’est remettre en cause l’ordre et la sécurité de notre pays. #LaGrandeITW pic.twitter.com/mxm0JIA5eL
— François Bayrou (@bayrou) 27 juin 2024
Ce dimanche, Emmanuel Macron aura donc l’occasion de rappeler que L’article 15 de la Constitution est plus fort que jamais.