Emmanuel Macron souhaite de nouvelles discussions autour du projet de réforme constitutionnelle
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Emmanuel Macron souhaite de nouvelles discussions autour du projet de réforme constitutionnelle

Emmanuel Macron souhaite de nouvelles discussions autour du projet de réforme constitutionnelle

Dans une lettre aux représentants calédoniens, le chef de l’Etat affirme sa volonté de reprendre les discussions sur le texte, et condamne fermement les violences qui émaillent la contestation depuis lundi.

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Emmanuel Macron veut remettre les Calédoniens autour de la table. Il l’a proposé hier soir via une lettre adressée aux représentants de l’archipel, dans laquelle le chef de l’Etat juge « Indignes et inacceptables des violences, destructions, intimidations et attaques contre les personnes et les biens, et notamment contre les forces de l’ordre, qui ont eu lieu ces derniers jours à Nouméa. »

Alors que le projet de réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral a été largement adopté dans la nuit du mardi 14 mai au mercredi 15 mai par l’Assemblée nationale, le texte ne sera pas présenté au Congrès pour l’instant, pour l’inscrire dans la Constitution. Le chef de l’Etat espère un accord d’ici fin juin entre loyalistes, indépendantistes et gouvernement.

Emmanuel Macron veut montrer qu’il a tout essayé. Pour cela, le président de la République fait pression à tous les niveaux. A peine après le vote, en pleine nuit, le président a annoncé dans une lettre aux représentants calédoniens que le dialogue allait se poursuivre, et ce, le plus rapidement possible. Une manière de tenter de calmer la colère et de faire pression sur son gouvernement : Gabriel Attal, qui ne s’était pas vraiment penché sur le dossier jusqu’ici, est invité à recevoir les représentants indépendantistes et loyalistes à Paris, en compagnie du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Des pressions sont également mises sur les élus calédoniens, invités à travailler à un accord qui irait plus loin que l’élargissement de l’électorat rejeté par les indépendantistes. Négociations de la dernière chance, le chef de l’Etat le précise : en cas d’échec, retour à la case départ, le texte voté au Parlement serait présenté au Congrès avant fin juin. Perspective, qui avait justement mis le feu ces derniers jours.

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