Le chef de l’Etat a toutefois rappelé, dans un entretien au journal « Le Parisien » samedi, que sa volonté initiale était que les élus calédoniens se mettent d’accord sur « un accord global qui enrichirait le texte déjà voté par le Parlement ».
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Emmanuel Macron s’est dit prêt à soumettre la réforme contestée du corps électoral en Nouvelle-Calédonie à un référendum national, notamment si les élus locaux ne parvenaient pas à s’entendre entre eux sur le sujet, dans un entretien à Parisien publié samedi 25 mai. « Je peux aller au référendum à tout moment » sur cette réforme déjà adoptée par le Sénat puis l’Assemblée, a fait valoir le président de la République, rappelant toutefois que sa volonté initiale est que les élus calédoniens s’accordent sur « un accord global qui enrichirait le texte déjà voté par le Parlement ».
« Même si nous arrivons à la fin des violences, nous devrons vivre à nouveau ensemble. C’est la partie la plus difficile », poursuit le chef de l’Etat. Sur le terrain, la situation « reste très difficile pour les habitants de l’île, notamment dans le Grand Nouméa »a relevé samedi soir la ministre déléguée à l’Outre-mer, Marie Guévenoux, dans un communiqué.