La liste Renaissance est à la peine dans les sondages, largement derrière le Rassemblement national, à deux semaines des élections européennes.
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Emmanuel Macron s’est dit « prêt à débattre maintenant » avec Marine Le Pen, en vue des élections européennes du 9 juin, dans un entretien avec Parisien publié samedi 25 mai. Le chef du Rassemblement national (RN) lui a répondu sur X quelques minutes plus tard, affirmant accepter l’invitation à débattre si le président « met sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale » en cas d’échec de la Renaissance chez les Européens.
« Si l’on pense que c’est une élection où est en jeu une partie du destin de la France, ce que je crois, il faut en débattre », a déclaré Emmanuel Macron, alors que la liste Renaissance est à la peine dans les sondages, largement derrière le RN. La tête de liste du parti d’extrême droite Jordan Bardella a débattu avec le Premier ministre Gabriel Attal jeudi soir sur France 2.
Pour Emmanuel Macron, qui ne s’est jamais exprimé publiquement sur le sujet, l’offre ne court que jusqu’au vote. « Après l’élection, ce débat n’aura plus d’intérêt : je suis président de la République », argumente-t-il, interrogé dans l’avion revenant de Nouvelle-Calédonie. Le chef de l’Etat a également souligné « la lâche ambiguïté du RN » sur la question européenne, déplorant que le « débat » d’idées à l’approche des élections « dans le coton ».