Les élus auront un mois pour amender ce projet et faire de nouvelles propositions. Les textes seront présentés en Conseil des ministres en juillet pour un débat au Parlement à la rentrée.
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Emmanuel Macron présente les orientations des « lois de Mayotte » aux élus et parlementaires de Mayotte, vendredi 17 mai à l’Elysée. Cette nomination est prise de longue date par le gouvernement après les blocus sur l’île au début de l’année. Des projets de loi très attendus par les élus locaux.
Et tout d’abord la mesure la plus emblématique, la suppression du droit foncier à Mayotte, en proie à une immigration irrégulière très importante. Cela sera inscrit dans un projet de loi constitutionnelle qu’Emmanuel Macron présentera à tous les élus locaux.
Les maires de l’île, le président du département, ses vice-présidents, des parlementaires, dont Estelle Youssuffa, députée Liot, qui souhaite un signal fort du gouvernement : « Cette ‘loi de Mayotte’ est un événement historique et il faut espérer que le chef de l’Etat et l’exécutif seront à la hauteur, déclare l’élu.
« Quand on regarde ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie, Mayotte est très inquiète, car avec la Nouvelle-Calédonie, Mayotte est un sujet brûlant pour l’exécutif. Et nous ne devons pas manquer ce rendez-vous ».
Estelle Youssouffasur franceinfo
Le deuxième projet de loi doit s’articuler autour de quatre grands thèmes : des moyens pour mieux contrôler l’immigration, davantage de maintien de l’ordre sur l’île, dans la continuité des grandes opérations : Wuambushu et Place Nette. Accélérer le développement de Mayotte en ciblant les jeunes et le secteur de la santé et enfin moderniser les institutions.
Les élus auront un mois pour amender ce projet et faire de nouvelles propositions. Le gouvernement souhaite entretenir un dialogue constant avec les élus afin de ne pas répéter les erreurs du passé. Les textes seront présentés en Conseil des ministres en juillet pour un débat au Parlement à la rentrée.