Emmanuel Macron peut-il peser ce soir sur les nominations aux « meilleurs métiers » de l’UE ?
DÉCRYPTION – Affaibli depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, le président français devrait accepter la reconduction d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne.
De notre correspondant à Bruxelles
Une nouvelle séquence européenne s’ouvre. Et cela s’annonce très délicat pour Emmanuel Macron. Ce lundi, les Vingt-Sept doivent tirer les conclusions des élections européennes et commencer à désigner les futurs dirigeants des institutions européennes. Trois postes sont à pourvoir. Au vu des résultats de dimanche, le PPE, arrivé en tête, peut prétendre à la présidence de la Commission, les sociaux-démocrates à celle du Conseil européen et les libéraux – arrivés en troisième position mais suivis de près par les Conservateurs et réformistes européens (CRE) – obtiendrait le poste de haut représentant.
Un trio est envisagé : Ursula von der Leyen à la Commission, le social-démocrate portugais Antonio Costa au Conseil européen et la libérale estonienne Kaja Kallas au poste de haute représentante de l’Union. « L’Europe ne doit pas ignorer le message du vote « , Or, l’Italienne Giorgia Meloni l’a souligné samedi, alors que l’extrême droite enregistrait des gains significatifs…