Emmanuel Macron «ne peut plus bloquer les institutions et le pays», affirme le porte-parole du PS
Chloé Ridel demande à Emmanuel Macron de « respecter (la) situation qu’il a lui-même créée et le résultat des urnes ».
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Emmanuel Macron « On ne peut plus bloquer les institutions et le pays »Le chef de l’Etat a apporté lundi 12 août sur France Inter son soutien à Chloé Ridel, porte-parole du Parti socialiste, deux mois après la dissolution de l’Assemblée nationale. Le chef de l’Etat avait appelé à une trêve olympique pendant les Jeux de Paris 2024, justifiant ainsi sa décision de ne toujours pas nommer de Premier ministre, un mois après le second tour des législatives.
Chloé Ridel reconnaît qu’il « Il fallait l’unité et l’harmonie » pendant la quinzaine olympique. Mais l’eurodéputé socialiste estime que « cet esprit de concorde » peut être prolongé grâce au Nouveau Front Populaire. Elle appelle ainsi Emmanuel Macron à «« Il faut reconnaître les résultats des élections », a-t-il ajouté. « Il faut recommencer à discuter de la formation d’un gouvernement (…) Il faut nommer un Premier ministre issu de la force dirigeante de l’Assemblée nationale, qui est le Nouveau Front populaire ».elle insiste.
Pour succéder au chef du gouvernement démissionnaire Gabriel Attal, l’alliance de gauche a proposé le nom de Lucie Castets, « balayé en dix minutes » par Emmanuel Macron. Chloé Ridel maintient son soutien à l’énarque, mettant en avant son « une très forte expérience et un engagement envers les services publics”. Le porte-parole du PS regrette qu’Emmanuel Macron ait rejeté d’un revers de main la proposition du Nouveau Front populaire. « C’est une forme de déni dans laquelle il se trouve et dont il doit sortir », se lamente-t-elle. Elle se rappelle ainsi qu’il « Il y a un budget à préparer »et qu’il faut donc accélérer le calendrier.
Si le nom de Lucie Castets ne semble pas convaincre Emmanuel Macron, d’autres noms ont été avancés par le camp présidentiel pour Matignon, comme Xavier Bertrand. Chloé Ridel s’interroge « Quelle est la légitimité » de l’actuel président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, tandis que « le groupe LR compte 47 députés » à l’Assemblée nationale. Le porte-parole du PS affirme que lorsqu’il était ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand « Il a fait fleurir les suppressions de lits d’hôpitaux ». « En tant que président de région, il a subventionné des associations anti-éoliennes. Le signal qu’il envoie n’est pas bon ».elle dénonce. Chloé Ridel demande à Emmanuel Macron de « respecter la situation qu’il a lui-même créée et le résultat des urnes. »