« Nous avons un Premier ministre issu du parti arrivé dernier aux législatives », critique le secrétaire général de la CGT, invité samedi de « On n’arrête pas l’éco » sur France Inter.
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« Nous sommes en décalage complet avec l’esprit des Français. Emmanuel Macron met en place le Premier ministre le plus faible de la Ve République« , a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, samedi 14 septembre sur France Inter après la nomination par le président de la République de Michel Barnier au poste de Premier ministre. « Nous sommes très préoccupés par la situation qui nous paraît totalement folle d’un point de vue démocratique. »elle assure.
« Nous avons un Premier ministre issu du parti arrivé dernier aux élections. (législatif)mais en plus ses mouvements me portent à penser que le ralliement de sa famille politique n’est pas acquis »Sophie Binet. Concernant la réforme des retraites, si Michel Barnier se dit prêt à « ouvrir le débat » pour un « amélioration »le secrétaire général de la CGT estime que « C’est toujours un signe d’équilibre des forcesune majorité de députés se dit prête à abroger cette réforme et c’est la voie qu’il faut prendre. Ce que je demande à Michel Barnier, c’est de mettre en pratique sa méthode. »
Mais quant au vote du projet de loi déposé par le RN et examiné le 31 octobre par l’Assemblée nationale, « C’est de la communication, de la posture, comme à chaque fois que l’extrême droite parle de questions sociales »déclare Sophie Binet. « Pourquoi ? Parce que pour être véritablement abrogée, la réforme des retraites doit être votée à l’Assemblée puis au Sénat. Or, on sait que l’extrême droite n’a pas de groupe au Sénat. »