LUDOVIC MARIN / AFP
Emmanuel Macron, ici le 24 mai à Nouméa, s’est dit prêt à soumettre à un référendum national la réforme contestée du corps électoral en Nouvelle-Calédonie.
POLITIQUE – Coup de pression. Emmanuel Macron s’est dit prêt à soumettre à un référendum national la réforme contestée du dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, notamment si les élus locaux ne parvenaient pas à s’entendre entre eux sur le sujet, dans un entretien à Parisien publié ce samedi 25 mai.
« Je peux aller au référendum à tout moment » sur cette réforme déjà adoptée par le Sénat puis l’Assemblée, a fait valoir Emmanuel Macron, rappelant toutefois que sa volonté initiale est que les élus calédoniens s’accordent sur « un accord global qui enrichirait le texte déjà voté par le Parlement ».
Macron ne voulait pas de « passage en force »
En visite à Nouméa les 22 et 23 mai dans un contexte éruptif, le Président de la République a déclaré « exclure » UN « passage forcé » de la réforme électorale à l’origine des émeutes.
Emmanuel Macron avait également accordé un délai de « quelques semaines « trouver, une fois le calme revenu, cet accord qui doit intégrer la question de l’électorat, au terme d’une journée de rencontre avec tous les partis, loyalistes radicaux, modérés et indépendantistes.
En revanche, il avait catégoriquement exclu de revenir aux trois référendums d’autodétermination qui, en 2018, 2020 et 2021, ont tous abouti à la victoire du parti. » Non « à l’indépendance. Le résultat du troisième scrutin reste contesté par les indépendantistes qui, en pleine épidémie de Covid, avaient appelé leurs troupes à le boycotter.
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