Lors de sa visite au Canada, des manifestants pro-palestiniens ont interrogé le président sur la position de la France sur le conflit à Gaza. Il a répondu en défendant la position de médiateur que veut prendre la France.
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Alors que la guerre se poursuit au Liban, avec de nouvelles frappes massives d’Israël, le chef de l’Etat a complété son voyage en Amérique du Nord par une escale à Montréal, au Canada, jeudi 26 septembre, où il a été vivement interpellé lors d’un bain de foule improvisé. Emmanuel Macron a une nouvelle fois tenté de défendre la position de médiateur que souhaite prendre la France.
À l’origine, il devait simplement traverser la rue, après une conférence de presse avec Justin Trudeau. « Honte à toi! »crie un manifestant. Emmanuel Macron s’arrête, bravade, pour justifier une nouvelle fois la position de la France devant une dizaine de personnes qui l’apostrophent. « C’est un génocide, si vous ne pouvez pas l’arrêter, démissionnez ! » » dit une jeune femme qui lui raconte que sa fille est morte à Gaza, que le Hamas est un mouvement de résistance. Emmanuel Macron se défend, en anglais : non, la France ne vend pas d’armes à Israël, non, le Hamas n’est pas un mouvement de résistance : « Ils ont tué des centaines de personnes » il répond. Il s’efforce de répondre aux accusations, rappelant qu’il plaide pour un cessez-le-feu : « Nous sommes allés au Conseil de sécurité pour cela ».
« On me crie dessus pour la Palestine, a-t-il déclaré plus tard aux journalistes. Si seulement ils savaient à quel point nous nous battons pour améliorer les choses. Preuve que le président a le sentiment de tout tenter.« Il y a une vraie émotion dans toutes nos sociétés, dit-il. Nous le voyons clairement à Gaza, les images là-bas, le drame humanitaire qui s’y joue. Mais j’ai d’abord essayé de dire ce que nous faisions. Et parce qu’il y a aussi, à côté de cette émotion, beaucoup de confusion. Vous savez, je partage cette émotion quand je vois les images, mais je ne peux pas laisser tout et n’importe quoi être dit. »
Une frustration d’autant plus palpable que quelques minutes plus tôt, en conférence de presse, Emmanuel Macron avait donné l’impression de durcir le ton en déclarant qu’il était opposé à quoi « Le Liban devient un nouveau Gaza »alors qu’Israël reste sourd à l’appel international au cessez-le-feu. « Je pense que la proposition qui a été faite et qui a été préparée, négociée avec le Premier ministre Netanyahu et ses équipes, est une proposition solide », rappelle le président. Cela n’a pas été fait dans les airs et je pense que ce serait une erreur de la part du Premier ministre de refuser car il assumerait la responsabilité d’une escalade que personne ne pourrait contrôler.»
Emmanuel Macron se dit prêt à demander une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour s’entretenir directement avec le Premier ministre israélien dans les prochaines heures. Au risque que rien ne change et que votre impuissance vous soit renvoyée au visage.
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