L’impasse dans laquelle les négociations de paix en Ukraine n’empêchent pas les manœuvres diplomatiques majeures. Au contraire. Les célébrations du 80e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie le jeudi 8 et vendredi 9 mai, ont suscité une nouvelle opportunité de confrontation entre Kiev et Moscou, cette fois sur le domaine géopolitique, tandis que les négociations s’intensifient entre les nouvelles sanctions occidentales pour tenter d’imposer un arrêt à la Russie, sous la pénalité de nouvelles sanctions occidentales.
Vendredi soir, le président français, Emmanuel Macron, le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, et le chef britannique du gouvernement Keir Starmer ont eu lieu dans un train pour Kiev depuis la frontière polonaise. Le Premier ministre polonais Donald Tusk est dans un convoi séparé. Leur visite a été préparée à la plus grande discrétion ces derniers jours et a annoncé à la dernière minute à 23h30 pour des raisons de sécurité.
Après une nuit de voyage, les quatre dirigeants étaient attendus tôt samedi matin dans la capitale ukrainienne. Ils commenceront par rendre hommage, sur la place Maidan, aux défenseurs de l’Ukraine tués et blessés dans la lutte contre la Russie. Bienvenue par Volodymyr Zelensky, ils doivent ensuite participer à une réunion de la « Coalition des bénévoles », leurs homologues dans les trente États les plus déterminés à soutenir Kiev avant de participer à la vidéoconférence.
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