En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat a répété à Massoud Pezeshkian qu’il s’agissait d’un « préalable à toute amélioration des relations bilatérales avec la France ».
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron a exhorté le président iranien Massoud Pezeshkian à libérer « sans plus tarder » les trois ressortissants français « arbitrairement retenu en otage dans les prisons iraniennes depuis deux ans »déplorant leurs conditions de détention « indigne »Les deux hommes se sont entretenus lors d’une rencontre, mardi 24 septembre au soir, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Le chef de l’Etat a réitéré que cette libération était une « une condition préalable à toute amélioration des relations bilatérales avec la France ».
Accusés d’être des espions, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés en mai 2022, tout comme un certain Olivier, dont le nom de famille n’a pas été rendu public. La diplomatie française décrit ces prisonniers comme« otages d’État ».
L’Iran est accusé d’arrêter des Occidentaux sans motif et de les utiliser comme monnaie d’échange dans les négociations entre Etats. L’an dernier, Téhéran a libéré deux Français, Benjamin Brière et Bernard Phelan, qui possède également la nationalité irlandaise. En juin, Louis Arnaud a été libéré.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a appelé son homologue iranien à « soutenir une désescalade générale » au Moyen-Orient. « Le président de la République a souligné la responsabilité de l’Iran de soutenir une désescalade générale et d’user de son influence à cet égard auprès des acteurs déstabilisateurs qui reçoivent son soutien pour avancer vers un cessez-le-feu à Gaza et une cessation des hostilités », a précisé l’Elysée. Emmanuel Macron et Massoud Pezeshkian ont également évoqué le programme nucléaire iranien.