Emmanuel Macron débute ses meetings à 10 heures en recevant Lucie Castets et les dirigeants du Nouveau Front Populaire.
Un nom sera-t-il choisi à l’issue des discussions ? Plus de six semaines après le second tour des législatives du 7 juillet, Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre. Face à une Assemblée nationale sans majorité absolue, le chef de l’Etat a convié vendredi 23 août et lundi à l’Elysée les chefs de groupes parlementaires et les chefs de partis. Les représentants du Nouveau Front populaire (NFP), premier bloc de députés à l’Assemblée, ouvriront le bal à 10 heures en compagnie de Lucie Castets, leur candidate à Matignon.
La droite de Laurent Wauquiez se présentera dans l’après-midi. La cheffe du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et le patron du parti Jordan Bardella, seront reçus lundi à 10 heures. Suivez notre retransmission en direct.
Lucie Castets et le NFP affirment « pouvoir former un gouvernement »Dans une lettre adressée jeudi au peuple français, le haut fonctionnaire et les quatre dirigeants du parti NFP accusent « le Président de la République (procrastiner) plutôt que de tirer les conséquences de ces élections »jugeant son manque d’action « grave et nuisible« . Lucie Castets et les dirigeants politiques proposent de trouver une « une manière de gouverner sans précédent sous la Ve République. »
Emmanuel Macron nommera un Premier ministre « à l’issue de ces consultations ». C’est ce qu’a annoncé l’Elysée à la presse vendredi 16 août. Pour l’heure, le président n’a pas dérogé à ses propos exprimés dans sa lettre adressée aux Français le 10 juillet, dans laquelle il appelait les forces politiques à trouver un accord. Il a également rejeté la candidature de Lucie Castets dès sa nomination par le PFN le 23 juillet.
Une Assemblée nationale fragmentée et sans majorité claireLe second tour des législatives du 7 juillet a produit un hémicycle où aucun parti n’a atteint la majorité absolue de 289 sièges. Les partis du NFP sont en tête avec 193 sièges, suivis par l’ancienne majorité présidentielle (166 sièges), le RN et ses alliés de Ciott (142) et Les Républicains (47). Une configuration qui complique grandement la mise en place d’une coalition.