Emmanuel Macron booste le titre
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Emmanuel Macron booste le titre



société Générale
GLE-FR0000130809



Cotation le 13/05/2024 à 00h00

26 260 € 0,00%

En première position du CAC40, Société Générale se démarque ce matin avec un titre qui avance de près de 4% à 27,3 euros…






Model.Article.Title

Crédit photo SOCIETE GENERALE – Régis Corbet

En première position du CAC40, le société Générale se démarque ce matin avec un titre qui avance de près de 4% à 27,3 euros. L’action de la banque rouge et noire, dans le vert pour une sixième séance, réagit aux déclarations d’Emmanuel Macron en marge du sommet « Choose France » de Versailles. Lors d’un entretien avec ‘Bloomberg’, le président s’est déclaré favorable à une consolidation bancaire européenne. « Agir en tant qu’Européens signifie que vous avez besoin d’une consolidation en tant qu’Européens… Nous devons maintenant ouvrir cette boîte et proposer une approche de marché unique beaucoup plus efficace. »

Ce n’est qu’en protégeant plus intelligemment ses intérêts, en réduisant la réglementation au sein du marché unique et en libérant la puissance de feu financière du bloc que l’UE aura une chance de s’attaquer à la Chine et aux États-Unis, selon le président. Mais ses propositions se heurtent à une vive opposition de la part de l’Allemagne et de ses alliés traditionnels, qui hésitent à mettre en commun leurs dettes financières avec le reste de l’UE et sont nerveux à l’idée d’adopter l’idée d’un capitalisme à la française. « Il faut complètement repenser notre modèle », a souligné E. Macron. Un échec, a déclaré le dirigeant français, enfermerait l’Europe dans une voie de déclin économique à long terme et de perte de pertinence.

Macron a déclaré que l’incapacité de la BNP à réaliser des fusions transfrontalières soulevait « plusieurs problèmes ». « Nous avons besoin d’une consolidation », a insisté le président français. Lorsqu’on lui a demandé si cela pourrait également inclure l’acquisition par ses rivaux européens d’un prêteur français tel que la Société Générale, il a répondu : « Oui, bien sûr ».

Quitter la version mobile