Le président français organisera mercredi une nouvelle réunion avec « plusieurs États européens et non européens » mercredi, lors de la surchauffe de la réunion d’une douzaine de dirigeants européens à Paris.
Emmanuel Macron, qui organise une série de réunions pour forger la contribution européenne à la recherche d’une résolution de la guerre en Ukraine, a assuré mardi que « La France ne se prépare pas à envoyer des troupes au sol, belligérantes dans un conflit, sur le devant ».
Le président français s’est rassemblé lundi une douzaine de dirigeants de clés européens, l’Union européenne et l’OTAN à Paris. Mercredi, il organisera une nouvelle réunion avec « Plusieurs États européens et non européens »Dans le but de s’être maintenu avec les vingt-sept à la fin de la semaine, il a annoncé dans une interview avec plusieurs journaux régionaux quotidiens, dont Le parisien,, Provence Ou Sud-ouest. L’élysée n’a pas précisé à ce stade les contours et les participants à cette nouvelle réunion.
Lors de la réunion de lundi, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré qu’il était prêt pour le déploiement possible dans l’avenir des troupes en Ukraine « Si un accord de paix durable est conclu »tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé ce débat « prématuré ». « La préoccupation est qu’un simple cessez-le-feu en Ukraine ne résoudrait en aucun cas le conflit, mais c’est une paix complète et entière avec les conditions de sécurité, les conditions de stabilité sociale, la politique économique et ukrainienne dans la durée que seule lui permettra d’être résolu »a déclaré Emmanuel Macron mardi.
Parmi les solutions pour fournir des garanties de sécurité à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec Moscou, ce serait possible«Envoyez des experts ou même des troupes en termes limités, en dehors de toute zone de conflit, pour consolider les Ukrainiens et signer la solidarité. C’est ce à quoi nous pensons avec les Britanniques »Il a dit. Mais « La France ne se prépare pas à envoyer des troupes au sol, belligérantes dans un conflit, sur le devant »Il a également assuré. Il a rappelé qu’une autre possibilité était « Adhésion à l’OTAN » D’Ukraine, dont la Russie ne veut pas entendre parler et que le président américain Donald Trump a déjà rejeté avant même la négociation.
Trump et « ambiguïté stratégique »
Emmanuel Macron reconnaît que les Européens veulent, derrière leurs futures garanties de sécurité à Kiev, il y a le soutien de Washington. « Étant donné que la Russie est un État à capacité nucléaire, pour les partenaires européens, c’est un point clé »Il a admis cette interview. Il parle également de la possibilité de « Décider dans le cadre des négociations d’avoir, sous mandat des Nations Unies, une opération de maintien de la paix, qui se tiendrait le long de la ligne de première ligne ».
Bien que la reprise du dialogue direct entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine la semaine dernière ait confondu de nombreux Européens, et que la menace des négociations est suspendue entre eux et sans Ukraine, Emmanuel Macron déclare « un aspect positif.
Donald Trump « Peut-il renvoyer un dialogue utile avec le président Poutine »estimé le chef de l’État français. « Il recrée une ambiguïté stratégique pour le président Poutine » en utilisant « Des mots très fermes » Et en créant « Incertitude » OMS « Peut aider à faire la pression »Il a ajouté, disant d’être prêt à parler à son homologue russe « Tant qu’il est approprié dans le cycle des négociations à venir ».
« J’aurai l’occasion de réunir des groupes et des parties parlementaires (…) pour leur présenter l’inventaire et les initiatives de la France »a annoncé le président. Cette réunion sera faite en « Format saint-denis »Nommé d’après la ville où Emmanuel Macron avait déjà échangé avec ces mêmes participants, dans le but de trouver un consensus sur différents sujets intérieurs en tant qu’international dans un paysage politique fracturé.