Emmanuel Macron appelle à choisir « la troisième voie » qu’il incarne contre le RN et le Nouveau Front populaire

Le chef de l’Etat s’adresse aux Français dans une lettre et les encourage à choisir la majorité présidentielle plutôt que « l’extrême droite et l’extrême gauche » lors des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet.

Dans une lettre adressée par Emmanuel Macron aux Français et publiée dimanche 23 juin sur le site France Bleu et dans la presse quotidienne régionale, le chef de l’État ne cesse de faire référence dos à dos. « les extrêmes droite et gauche ». Il appelle les Français à choisir, lors des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, le « troisième voie » incarné par la majorité sortante autour du « bloc central Ensemble pour la République », il écrit. Selon le Président de la République, « Cette troisième voie est la meilleure pour notre pays ».

« Pas seulement parce qu’elle protège les Français et prépare l’avenir. Mais parce qu’elle est la seule à pouvoir certainement bloquer l’extrême droite comme l’extrême gauche au second tour.», insiste le chef de l’Etat. Selon Emmanuel Macron, « les candidats de l’Ensemble pour la République ont d’abord un bilan qui n’est sans doute pas parfait, mais qui serait remis en cause si les extrêmes l’emportaient ».

«Depuis sept ans, beaucoup a été fait» Et « tout cela mérite que nous continuions le travail ». Emmanuel Macron défend son bilan et justifie sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale : « J’ai pris cette décision de manière responsable, avec beaucoup de sérieux et après plusieurs semaines de réflexion. »

Il dit de faire « confiance dans les dirigeants de la majorité et dans le Premier ministre pour rester unis, au service de leurs candidats dans chaque circonscription, au service d’un projet d’action pour le pays ».

« Cette élection est la nôtre. C’est vous qui la ferez. Alors n’ayez pas peur, ne cédez pas. Votez. Choisissez le respect, l’ambition et la justice pour notre Nation. Nous le méritons. La France le fait mérité »dit Emmanuel Macron.

Le Président de la République reconnaît que « cette décision a été difficile et soudaine pour les parlementaires et leurs collaborateurs ». Il leur dit son « amitié » et son « respect ». En forme de mea-culpa, il avoue comprendre que cette dissolution n’a pas été bien comprise. « Je ne suis pas aveugle : je mesure le mal-être démocratique. Cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays que nous n’avons pas réussi à résoudre. Oui, la manière de gouverner doit changer profondément »conclut le chef de l’Etat.