Emmanuel Macron appelle à « arrêter les exportations d’armes » utilisées à Gaza et au Liban
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) est déployée dans le sud du pays pour servir de tampon avec Israël. Elle appelle en effet à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. Cette résolution vise la cessation des hostilités des deux côtés de la frontière et prévoit que seules les forces de maintien de la sécurité de la paix de l’ONU et l’armée libanaise être déployé dans le sud du Liban.
Ce texte permettait le déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière auparavant tenue par le Hezbollah. Mais le parti a maintenu une présence dans la région, où il a, selon les experts, creusé un important réseau de tunnels.
En 2020, l’ONU a exigé du Liban l’accès à ces tunnels – qui constituent une violation de la résolution 1701 – sous la « ligne bleue », qui marque la frontière entre les deux pays, en vain. Après 2006, les tirs et les tensions entre Israël et le Hezbollah ont continué, quoique sporadiquement, jusqu’à une nouvelle escalade en octobre 2023.
La FINUL est principalement chargée de soutenir le travail humanitaire, mais elle peut également « décider de toute action nécessaire concernant le déploiement de ses forces, afin de garantir que sa zone d’opérations ne soit pas utilisée pour des actes hostiles ».
Elle appelle régulièrement les belligérants, entrés en guerre ouverte il y a trois semaines, à cesser les hostilités. Avec le début des incursions terrestres de l’armée israélienne dans le sud du Liban, fin septembre, elle s’est trouvée prise dans un étau. Elle accuse désormais les troupes israéliennes d’avoir tiré « répété » Et « volontaire » sur ses positions ayant blessé quatre soldats de la paix en deux jours.
Maadi