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Emmanuel Macron annonce le rachat officiel des activités de General Electric par EDF

Emmanuel Macron prononce un discours devant les salariés de General Electric sur le site de fabrication de turbines de Belfort, le 10 février 2022.

Le rachat par EDF des activités nucléaires de General Electric (GE) a enfin été finalisé et sera effectif vendredi, a annoncé le président Emmanuel Macron dans un entretien aux quotidiens régionaux du groupe EBRA. « Ce 31 mai, EDF reprend officiellement les activités nucléaires de General Electric et notamment les activités de maintenance et de fabrication des turbines Arabelle »a-t-il précisé, alors même que le principe de cette opération avait été annoncé en 2022.

Les turbines Arabelle, fabriquées par GE, sont des équipements indispensables aux centrales nucléaires. « Cette transaction va nous permettre de reprendre le contrôle de la production des turbines, et elle peut être rentable car nous produirons pour nous et pour les autres »fait valoir le président.

En 2015, la branche énergie d’Alstom a été rachetée par GE, à la suite d’une longue polémique politico-économique débutée au printemps 2014. Emmanuel Macron était ministre de l’Économie lorsque l’opération a été finalisée. EDF et GE annoncés en février 2022 « un accord d’exclusivité » pour discuter du rachat par l’énergéticien français de GE Steam Power, la branche nucléaire du conglomérat américain. Le président Emmanuel Macron avait alors annoncé, depuis Belfort, la relance d’un vaste programme nucléaire français.

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Mais l’opération a tardé à se concrétiser, butant notamment sur des questions géopolitiques. Interrogé sur la présence du russe Rosatom parmi les clients de cette activité nucléaire et donc sur l’opposition des Etats-Unis, Emmanuel Macron « confirme que toutes ces questions étaient sur la table et ont été résolues ».

Interrogé sur le fait que cette annonce intervient à dix jours des élections européennes, Emmanuel Macron a répondu que c’était « premier d’une annonce d’entreprise ». « Je n’ai pas choisi le calendrier, et si j’avais pu l’annoncer en décembre, j’aurais été encore plus heureux. »

Le Monde avec l’AFP

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Ray Richard

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