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Lors de sa conférence de presse ce mercredi, Emmanuel Macron a estimé que le Front populaire, formé par la gauche, était une « alliance indécente ».
« J’ai une pensée ces dernières 24 heures pour Léon Blum », a lancé Emmanuel Macron lors de son allocution ce mercredi. Parce que, « s’il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe aujourd’hui c’est Léon Blum », a expliqué le président de la République. Ce dernier a condamné le nouveau « Front populaire » constitué par les partis de gauche en vue des prochaines élections législatives anticipées. « Nous avons qualifié le Front populaire d’alliance électorale qui permettra de donner 300 circonscriptions à LFI », Emmanuel Macron a protesté. Ceux-ci sont « des gens qui ont clairement fait savoir qu’ils ne condamnaient pas l’antisémitisme »il a dénoncé immédiatement.
« Ce n’est pas ça le Front populaire ! le chef de l’Etat s’est indigné Ça a un sens dans notre Histoire, ça a un rôle, ça a de la dignité, ce n’est pas ça ! Cette nouvelle accusation d’Emmanuel Macron contre le nouveau « Front populaire » intervient alors que LFI a annoncé à l’AFP qu’un « accord » avait été trouvé sur la « répartition » des circonscriptions. Selon le député LFI Paul Vannier, chargé des négociations, la quasi-totalité des 577 circonscriptions ont été réparties ainsi : les Insoumis présenteront 230 candidats, les socialistes 170, les écologistes environ 90 et les communistes 50.
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