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Emmanuel Macron « a partiellement réparé sa faute », selon le coordinateur national CFE-CGC chez GE France

Emmanuel Macron « a partiellement réparé sa faute », selon le coordinateur national CFE-CGC chez GE France

Malgré ce rachat des activités nucléaires de General Electric ce vendredi, Philippe Petitcolin regrette un « sentiment de gâchis, l’impression d’avoir perdu dix ans ».

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Emmanuel Macrona partiellement réparé sa faute« , réagit vendredi 31 mai sur franceinfo Philippe Petitcolin, coordinateur national CFE-CGC chez General Electric France, après l’annonce par le président de la République du rachat des activités nucléaires de GE par EDF. « C’est un engagement que j’ai pris à Belfort« , se félicite ce vendredi sur X le chef de l’Etat, louant « un grand pas pour notre souveraineté énergétique. Fierté française« .

Dans un entretien aux quotidiens régionaux du groupe Ebra publié jeudi soir, Emmanuel Macron a annoncé qu’EDF allait, dès ce vendredi, reprendre «officiellement les activités nucléaires de General Electric (GE) et notamment les activités de maintenance et de fabrication des turbines Arabelle« , relevant la finalisation d’un rachat annoncé en février 2022 et dont il n’a pas dévoilé le montant.

Les turbines Arabelle au cœur des centrales nucléaires, fabriquées à Belfort, reviennent sous pavillon français. Car il y a dix ans, l’usine de Belfort appartenait à Alstom. En 2014, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait validé la vente de la branche énergie d’Alstom à l’américain General Electric. L’opération a été finalisée en 2015 après une longue polémique politico-économique.

« Il y a un sentiment de gâchis, l’impression d’avoir perdu dix ans« , regrette Philippe Petitcolin au micro de franceinfo. Désormais, Philippe Petitcolin « espère qu’à travers le rachat par EDF, on pourra enfin avoir une dynamique d’investissement industriel, à l’inverse de ce qui s’est passé avec General Electric pendant dix ans« . Il « espère que c’est le début de la reconstruction des capacités industrielles de Belfort« .Emmanuel Macron »a partiellement réparé sa faute« , il a glissé.

Mais pour ça, il y a « deux conditions« , selon lui. Le premier, que l’usine de Belfort puisse continuer »échanger« avec la société russe Rosatom »,le principal client de l’entité belfortaine« , souligne-t-il. Le deuxième est « qu’EDF a un projet de reconstruction, de développement de l’emploi, de développement du capital industriel des ports détruits depuis dix ans par l’américain General Electric« .

Philippe Petitcolin note «qu’on n’économise qu’un quart de la main d’œuvre en France, on n’économise que le nucléaire » depuis « les activités renouvelables comme les éoliennes, les réseaux, les barrages hydroélectriques ou les activités de turbines à gaz continuent d’être démantelées avec rapatriement aux Etats-Unis« . Alors, continue-t-il, « s’il n’y a pas d’intervention sur le reste du périmètre, demain la transition énergétique française se fera avec des acteurs asiatiques ou américains« .

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