« Emmanuel Macron a mis le pays dans une situation anxiogène », déplore Michel Soudais, rédacteur en chef adjoint de Politis.

Choc. Le 9 juin, la majorité présidentielle a été battue aux élections européennes. Dans la foulée, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, précipitant les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Une décision qui a choqué de nombreux Français et qui a bousculé l’agenda politique. Un climat de nervosité saisissant, selon Michel Soudais, rédacteur en chef adjoint de Politis, notamment face à « l’enjeu extrêmement important de cette élection ». Selon le spécialiste invité de l’info 19/20 du mardi 18 juin, « Emmanuel Macron, en décidant la dissolution, a joué avec le feu. Il a mis le pays dans une situation anxiogène ».

Dans cette situation d’urgence, on pouvait s’attendre à une forte mobilisation lors des élections. « La mobilisation commence à avoir lieu pour participer aux élections », remarque Michel Soudais. En fait, le nombre de demandes de procuration a augmenté de plus de 650 % au cours de la première semaine. Par ailleurs, une enquête IFOP pour le JDD prévoit une participation de 63% pour les élections législatives, contre 47,5% pour les élections européennes.