Émeutes en Nouvelle-Calédonie : quelles solutions politiques ?
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La Nouvelle-Calédonie est toujours en proie aux violences ce mercredi 15 mai, alors que les députés ont adopté, hier soir, le projet de réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres.
La Nouvelle-Calédonie est au bord du chaos. Ce mercredi 15 mai, le Premier ministre a fait du retour à l’ordre sa priorité, mais aussi du dialogue. Gabriel Attal veut rapprocher les royalistes et les indépendantistes. « Je leur proposerai dans les prochaines heures une date pour les recevoir à Matignon », il a dit. Une solution politique globale pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie est toujours à la recherche. L’Assemblée nationale a voté une réforme constitutionnelle qui modifie sur place le corps électoral, mais le gouvernement est prêt à revenir sur le texte si les deux partis parviennent à s’entendre. Le compromis dans cette île marquée par l’insurrection des années 80, les référendums et l’impossible réconciliation semble tendu.
Aujourd’hui encore, les loyalistes accusent les séparatistes radicaux. Sur l’archipel, les principaux partis appellent tous au calme, mais il n’existe pas de grandes figures capables de rapprocher les choses, comme par le passé. L’absence de dialogue semble compliquer la situation politique en Nouvelle-Calédonie, proche de l’impasse.