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Émeutes en Nouvelle-Calédonie : nouvelle nuit de couvre-feu

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : nouvelle nuit de couvre-feu

Ce vendredi à 18 heures, les Calédoniens devront rester chez eux. Un couvre-feu est décrété dans toute la Calédonie depuis jeudi 16 mai. Il était en vigueur dans le Grand Nouméa depuis mardi soir. Seules quelques exceptions à cette interdiction sont tolérées.

Rappel du haut-commissariat ce vendredi. « Dans le contexte de graves troubles à l’ordre public que connaît actuellement la Nouvelle-Calédonie, le Président de la République a décrété (…) l’état d’urgence. »

Une mesure qui entraîne de nombreuses conséquences, parmi lesquelles : le couvre-feu. « Le Haut-Commissaire a pris plusieurs mesures générales, notamment l’interdiction de toute circulation sur la voie publique et dans les lieux publics l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Calédonie de 18 heures à 6 heures le lendemain matin et jusqu’à la fin de l’état d’urgence.

Avec la flambée de violences et les nombreux incendies dans le Grand Nouméa depuis lundi soir, le Haut-commissaire, Louis Le Franc, avait déjà pris cette mesure pour Nouméa, le Mont-Dore, Dumbéa et Païta dès mardi. Malgré cette interdiction de circuler, L’agglomération nouméenne était encore victime d’incendies et de pillages, de commerces mais aussi d’établissements scolaires mardi.

Le couvre-feu a finalement été étendu à l’ensemble du territoire à partir de jeudi 16 mai.

C’est donc la quatrième nuit de couvre-feu pour les habitants du Grand Nouméa, la deuxième pour le reste du Caillou. Elle débutera à 18 heures ce vendredi et sera maintenue jusqu’à 6 heures demain samedi.

Pour rappel, les exceptions à cette interdiction de circuler concernent uniquement :

  • les déplacements des personnels affectés à une mission de service public et aux activités nocturnes essentielles, ainsi que les transports de matériels qui ne peuvent être reportés ;
  • seront tolérés les déplacements liés à des raisons impérieuses de santé, d’urgence médicale, ou d’assistance aux personnes vulnérables ou de force majeure ;
  • métiers médicaux.

Le haut-commissariat insiste également sur le fait que la violation de cette interdiction de voyager est punie de six mois d’emprisonnement et de 895 000 francs CPF d’amende.

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