Émeutes en Nouvelle-Calédonie : l’état d’urgence déclaré
Publié
Durée de la vidéo : 3 minutes
Mercredi 15 mai, la situation est toujours explosive en Nouvelle-Calédonie. Quatre personnes sont mortes, dont un policier de 22 ans. Emmanuel Macron a déclaré l’état d’urgence.
Mercredi 15 mai, un commissariat a entièrement brûlé et un gendarme de la brigade de Melun a été abattu. Outre les morts, de nombreux blessés ont été signalés. Une vidéo montre des émeutiers qui auraient été touchés non pas par des balles de la police, mais par des Calédoniens essayant de protéger leurs maisons et leurs entreprises, s’organisant parfois en milices et dressant des barricades.
Concentrées à Nouméa, les scènes de guérilla urbaine se déroulent à la frontière entre les quartiers populaires à majorité kanak et les quartiers plus aisés, majoritairement européens. Des véhicules blindés ont été déployés sur le territoire. De nombreux Calédoniens vivent dans l’angoisse. Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a défendu l’importance du retour à l’ordre et appelé au dialogue. Cinq partis politiques en Nouvelle-Calédonie appellent à l’apaisement. Selon eux, un accord reste possible pour déterminer l’avenir du territoire.